Retour de Nicolas Sarkozy à Nancy, lundi 3 novembre 2014, après son meeting au coût controversé d'avril 2012. Devant plus de 2.000 militants, le candidat à la présidence de l'UMP a présenté sa stratégie pour reconquérir la tête de son parti.
Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, a fustigé lundi 3 novembre 2014 le bilan de son successeur à l'Elysée, lors d'une réunion publique à Nancy, au cours de laquelle il a estimé que "sur la première moitié du mandat de François Hollande, c'est échec sur échec".
Interrogé par un salarié d'Ecomouv', société qui devait être chargée de collecter l'écotaxe basée à Metz, dont le contrat avec l'Etat a été résilié la semaine dernière, le candidat à la présidence de l'UMP s'est interrogé sur "ce qu'il reste de la parole de l'Etat français avec M. Hollande".
A moins d'un mois du premier tour, lors duquel il affrontera Bruno Le Maire et Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy a par ailleurs renouvelé son souhait de supprimer "les clans, les courants, les tendance" au sein de l'UMP.
L'ancien chef de l'Etat a indiqué souhaiter que le nouveau nom du parti soit "soumis au vote des militants", alors que ses adversaires à la présidence du parti ont au contraire indiqué vouloir conserver le nom UMP.
Le reportage de Dominique Duforest et Jean-Pierre Petitcolas :