"Un certain nombre de moyens techniques", dont des radars militaires, "ont été déployés à proximité des sites et des centrales nucléaires récemment survolés par des drones", a indiqué mercredi une source officielle française, qui a demandé à ne pas être identifiée.
Cette source réagissait à la diffusion mercredi sur twitter par un membre de Greenpeace, Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires basé à Cherbourg, de la photo d'un radar militaire de type ANGD, avec la légende "la protection de La Hague et Flamanville vis-à-vis des drones s'organise".
"Vous comprendrez aisément que n'allons pas communiquer, pour des raisons d'efficacité, sur le type de moyens déployés et sur les lieux où ils sont déployés", a ajouté cette source. La mise en place de radars ANGD "entre dans le cadre général de cette politique".
Depuis début octobre, de mystérieux survols de sites nucléaires en France par des drones ont été enregistrés, non revendiqués à ce jour. Le dernier en date a eu lieu en début de semaine à Cattenom (Moselle). Avant cela, 19 survols de drones avaient été constatés par EDF sur 16 sites différents, dont Fessenheim le 31 octobre, sans que les responsables et leurs motivations aient pu être clairement identifiés.
Les radars de basse altitude et d'approche
Sur le site internet de l'armée de l'air, trois types de radars sont référencés quant à la surveillance de basse altitude et d'approche :- Le Radar PAR-NG
- Le Radar Centaure
- Et le Radar Aladin, qui ferait partie donc du dispositif récemment mis en place autour des centrales nucléaires : "d'une portée de 100 km environ, ce radar effectue une douzaine de rotations par minute. Il est progressivement remplacé par l'ANGD (Aladin nouvelle génération durci), radar tactique et aérotransportable. Ce radar mobile peut être installé sur une base aérienne ou dans le cadre de la mise en place d'un centre de détection et de contrôle (CDC) mobile", précise le site internet de la Défense.