L'entraîneur du Stade de Reims était l'invité d'Ophélie Masure ce vendredi 19 décembre 2014. A la veille du dernier match à Rennes qui marquera la trêve du championnat, Jean-Luc Vasseur est revenu sur le début de la saison, lui qui entraîne une équipe de Ligue 1 pour la première fois.
"Cela a pris du temps, c'était compliqué je l'avais dit, mais ça va mieux aujourd'hui". Le sourire en coin, Jean-Luc Vasseur a affiché sa décontraction sur le plateau du 12/13 de France 3 Champagne-Ardenne. Avec 25 points glanés en 18 journées (7 victoires, 4 nuls et 7 défaites), le coach des Rouge et Blanc affiche un bilan honorable à la mi-saison.
La tête sur les épaules
Il faut dire que le Stade de Reims revient de loin. Relégable en octobre, après deux défaites cinglantes encaissées contre Marseille (5-0) et Metz (3-0), beaucoup d'observateurs pensaient que le nouvel entraîneur rémois ne passerait pas l'hiver. A la question d'Ophélie Masure qui lui demandais si sa tête était sur la table à ce moment là, Jean-Luc Vasseur a esquivé : "Ma tête est sur mes épaules. Vous savez, le football c'est l'école de l'humilité, même quand cela va bien il faut être vigilant".
L'entraineur du Stade de Reims revient sur la première partie de cette saison 2014-2015.
Depuis la pression est retombée grâce à une bonne série de sept match sans défaite en championnat. D'autres défis attendent maintenant le technicien marnais, à commencer par la reprise de la Ligue 1 en janvier qui se fera sans 4 de ses joueurs convoqués pour la Coupe d'Afrique des Nations (Mandi avec l'Algérie, Oniangué avec le Congo, Moukandjo avec le Cameroun et Fortes avec le Cap-Vert).
Alléger l'effectif avec le mercato d'hiver
Pour autant Jean-Luc Vasseur ne demande pas à ses dirigeants de renforcer son effectif, bien au contraire : "Nous avons 30 joueurs aujourd'hui, et un joueur qui ne joue pas c'est toujours délicat. (...) La tendance serait plutôt à alléger l'effectif avec le mercato d'hiver".
Une saison de transition
De façon plus générale, l'entraîneur champenois explique qu'il s'agit d'une "saison de transition" après le départ de son prédécesseur qui a marqué le club. Une saison où il n'est pas interdit "d'être ambitieux" pour "pérenniser le Stade de Reims au plus haut niveau car c'est un club important dans l'histoire du foot français". Mais même s'il ne l'a pas exprimé explicitement, Jean-Luc Vasseur a dit en creux que son équipe aura du mal à rivaliser avec les meilleures écuries de Ligue 1 dans la seconde partie de la saison.
Pérenniser le Stade de Reims au plus haut niveau
Enfin sur sa façon d'entraîner et de concevoir les rapports humains avec ses joueurs, l'ancien coach de Créteil (Ligue 2) a confié qu'il vivait aujourd'hui de la même manière que lorsqu'il a commencé à entraîner au centre de formation du PSG en 2002. "J'aime être au contact de mes joueurs, parler d'autre chose que de foot avec eux".