Agitation sur les réseaux sociaux après la descente de police à Charleville-Mézières (Ardennes)

L’annonce par nos équipes de reporters d’un explosion dans le quartier Mohon a quasiment semé la panique parmi les adeptes des réseaux sociaux dans les Ardennes.

Société
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Il n’aura pas fallu attendre longtemps après la publication de l’information par notre journaliste Ali Benbournane. A 16h28, notre reporter en poste à Charleville-Mézières postait son premier tweet.



Rapidement France 3 Champagne-Ardenne diffuse les premières photos de la rue du 11 novembre. Une rue bouclée par les forces de l’ordre.
Nos informations évoquent l’intervention du Raid. Des confrères parisiens parlent eux d’une perquisition administrative ayant nécessité l’emploi d’explosifs de la part des forces de l’ordre.


L’information se répand comme une trainée de poudre et les utilisateurs de tweeters font part de leurs commentaires. Beaucoup sont interrogatifs, demandent plus d’informations que nous ne pouvons pas leur donner dans l’immédiat puisque nos collègues sur place tentent de vérifier ce qui se déroule réellement.







Mais d’autres messages laissent transparaître plus d’inquiétude, voir même de la panique.




En quelques minutes les messages en anglais et même en flamand se multiplient également, citant les tweets de France 3 Champagne-Ardenne et reprenant nos photos, et alimentant un début de psychose. Le compte tweeter nommé « Terrorisme Monitor » ne prend d’ailleurs même pas la peine de citer précisément sa source.






Même le grand Network Américain MSNBC bouscule son actualité pour faire un flash spécial d’information.

Les Ardennais, très marqués depuis les attentats de Charlie-Hebdo sont aussi nombreux à rappeler sur les réseaux sociaux que Charleville-Mézières s’était déjà retrouvé à la une de l’actualité en janvier 2015, lorsque qu’un lycéen, appartenant à la famille de Chérif Kouachi, avait été interpellé dans la cité carolomacérienne.





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