Comme chaque hiver, les pouvoirs publics lancent un appel à la vigilance face au risque d'intoxication au monoxyde de carbone. Ce gaz indétectable qui résulte d'une mauvaise combustion des appareils de chauffage, et responsable de 4.000 intoxications chaque année en France.
Le monoxyde de carbone (CO) est incolore, inodore, non irritant. Imperceptible, il est pourtant hautement toxique, et il est responsable d'une centaine de décès chaque année en France.
Dans le Bas-Rhin, selon la préfecture, 17 signalements d’intoxication au CO ont été reçus et gérés par l’agence régionale de santé (ARS) du Grand Est depuis le 1er octobre 2022. Chaque hiver, les mesures de précaution sont donc rappelées par les autorités sanitaires.
Les consignes à observer
Le monoxyde de carbone est émis par des appareils de chauffage défectueux. Pour s'en prémunir, il faut prendre quelques précautions.
- vérifier régulièrement les installations comme les chaudières, chauffe-eau, cheminées, inserts, et poêles
- aérer le logement et ne jamais boucher les entrées d’air
- ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, etc.
- ne pas utiliser les chauffages d’appoint en continu (ils ne doivent fonctionner que par intermittence)
Il existe des appareils de détection du monoxyde de carbone, mais leur fiabilité n'est pas toujours garantie. Une suspicion d'intoxication relève de l'urgence.
Parmi les symptômes qui doivent inciter à composer le 15 : maux de tête, fatigue, nausées qui peuvent toucher plusieurs personnes dans une même salle. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort. Il est donc important d’agir très vite.