Alsace : jardiner pour s'évader, consommer ses propres légumes et faire des économies

Rund Um. Qui dit printemps, dit retour au jardin et les Alsaciens n'y échappent pas. Dans ce monde devenu fou, de plus en plus de gens se mettent au jardinage pour se vider la tête, pouvoir consommer leurs propres légumes et faire des économies.

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Des couleurs à perte de vue ! Depuis février, Dominique Bauer, horticulteur à Sélestat (Bas-Rhin) prépare la saison et attend ce moment avec impatience.

Pâquerettes, fraisiers, géraniums. Tout est là. "Ce sont les premières couleurs du printemps. Cela fait plaisir après ces jours moroses, toutes ces couleurs".

"En cette période, mes serres sont pleines à craquer. Je les chauffe et je fais des semis depuis fin février. Vu le prix de l'énergie, les pots sont serrés au maximum" explique Dominique ainsi "les plantes se tiennent chaud et s'enracinent bien".

Les serres de Dominique Bauer foisonnent de plants et fleurs © Judith Jung

Comme cet horticulteur, les particuliers s'adaptent et changent parfois leurs habitudes. Dans les 208 jardins ouvriers de Sélestat, l'activité reprend également. Des jardins de 3 à 5 ares loués aux habitants de la ville. Il sont de plus en plus nombreux à vouloir un bout terre et attendent qu'un jardin se libère pour se mettre à planter leurs propres fruits et légumes.

"C'est tellement bien dans ce jardin. On y est dans un autre monde, en paix" lance Alfred Stock sourire aux lèvres. Ce passionné est dans son jardin tous les jours. Asperges, framboises, rhubarbe, poivrons, il plante de tout pour ne rien devoir acheter.

Semer pour mieux manger et dépenser moins 

"Vu la situation. Tout est bien plus cher dans les magasins. Dans mon jardin, tout est naturel et j'ai le plaisir de tout voir pousser" nous dit Nicole Metzger dans le jardin d'à côté.

"On sent vraiment la différence entre des légumes du commerce et ceux que l'on cultive soi-même" poursuit Gérard Petermann qui sème petits pois et autres légumes dans son jardin avant de rentrer à la maison avec son seau de pissenlit.

"Durant 30 ans, je n'ai plus eu de jardin. Il m'a beaucoup manqué. Pas seulement ce qui y poussait, mais aussi la terre" raconte Christiane Spiess, semences de carottes dans la main. "J'aime prendre la terre dans mes mains. Et tout ce que la nature nous offre gracieusement".

Le jardin ce havre de paix 

Quand Pierrette et Jean-Luc Kieny ne sont pas au travail, ils jardinent. Installé à Diebolsheim (Bas-Rhin), le couple n'hésite pas à partir en voyage pour trouver l'inspiration et développer leur jardin année après année.

Pierrette Kieny sème des graines de butternut pour faire des soupes et des plats au four en automne. © Judith Jung

Chez eux, il y a un potager mais aussi et surtout des fleurs. Des fleurs connues mais aussi de collection que Pierrette conserve et fait grandir. Ainsi sa serre abrite de nombreux pots de géraniums spéciaux. Des fleurs qu'elles échangent parfois avec les amis, "on organise des trocs", où qu'elles offrent. Un cadeau peu onéreux et si précieux.

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