Le savoir-faire des bâtisseurs de la cathédrale de Strasbourg reconnu par l'UNESCO. La Fondation de l'Oeuvre Notre-Dame vient, en effet, d'être classée patrimoine culturel immatériel.
Ce sont les techniques et pratiques artisanales, apparues au Moyen-Âge lors de la construction des cathédrales en Europe et encore sauvegardées aujourd'hui, notamment, dans les ateliers de Strasbourg qui viennent d'être inscrites au registre de l'Unesco.
Les ateliers de la Fondation de l'Oeuvre Notre-Dame de Strasbourg "sauvegardent les coutumes et rituels traditionnels associés aux différentes professions, ainsi qu'une mine de connaissances transmises de génération en génération, à la fois oralement et par écrit" explique l'Unesco. Créée au début du XIIIe siècle, la Fondation de l'Oeuvre Notre-Dame est une structure unique en France pour sa longévité, son statut juridique et la transmission de son savoir-faire entre générations d'artisans qui travaillent à l'entretien et à la restauration de la cathédrale de Strasbourg.
Une récompense qui vient clore près de trois années d'attente. L'Oeuvre Notre-Dame avait déposé sa candidature pour l'inscription de son savoir-faire au patrimoine immatériel de l'UNESCO en février 2018 avec cinq autres ateliers de cathédrales européens. Pour la Ville de Strasbourg, "c'est une reconnaissance du travail de l'équipe de la Fondation qui valorise et pérennise un savoir-faire, où s'articule tradition et innovation, tout en contribuant au rayonnement de la Cathédrale de Strasbourg et plus largement de la Ville".
Les ateliers de la Fondation rejoignent ainsi la Grande-île et la Neustadt de Strasbourg également classées. Une belle opportunité pour Eric Fischer, directeur des lieux de « développer de nouvelles actions, de nouveaux partenariats et de rester attractifs auprès des jeunes ».