Bas-Rhin : Obernai se pare de mille fleurs "pour la qualité de vie des habitants, mais aussi pour attirer les touristes"

Rund um. L'été se profile, et avec lui, le fleurissement des communes. A Obernai, la Ville prévoit un budget annuel de 16.000 euros pour la décoration florale de ses places centrales, entre surfinias, bégonias et papyrus.

Il n’y a pas que des géraniums dans les bacs à fleurs d’Obernai (Bas-Rhin). Loin de là, même. Cet été, surfinias, bégonias et impatiences rivalisent de couleurs avec les arbustes plantés dans les massifs, notamment sur la place du marché et le parvis de l’église. Chaque année, un plan de fleurissement est élaboré par deux horticultrices employées par la Ville, Marie-Odile Spehner et Françoise Hamm. « Nous avons chacune un style différent. Nous aimons mixer les formes et les couleurs, ce qui fait qu’il y en a pour tout le monde à Obernai », nous disent-elles.

Chaque année, la commune dépense 16.000 euros pour son fleurissement, qui change à chaque saison. Une dépense nécessaire, d’après l’adjointe au maire Isabelle Obrecht : "Obernai est la deuxième ville touristique du Bas-Rhin. Il faut des fleurs et des plantes, d’abord pour la qualité de vie des habitants, mais aussi pour attirer les touristes". Question d’image, pour cette commune aux trois fleurs et aux deux libellules (récompensant le fleurissement et l’engagement en faveur de la charte Zéro pesticides).

Des initiatives pour maîtriser le budget fleurissement

Pour maîtriser le budget fleurissement, les employés du service Espaces Verts privilégient les plantes vivaces, réutilisables d’une année sur l’autre. Sous les serres du centre technique, les jardiniers réalisent aussi eux-mêmes des boutures, afin d’éviter d’acheter trop de nouveaux plants. Et puis, "90% des pots utilisés sont en bois, pas en plastique", nous explique le responsable, Francis Bronner. "Cela permet aux racines de se développer davantage et de passer à travers le bois. Dans un pot en plastique, les racines s’enroulent, sont contraintes et deviennent fainéantes, en quelque sorte".

Par ailleurs, la consommation d’eau pour l’arrosage est surveillée, à en croire les énormes récupérateurs d’eau de 9000 litres installés en face des serres. Le paillage permet aussi d’espacer l’apport en eau, tous les deux jours. De quoi ajouter, sans doute, au plaisir visuel des passants, toujours attentifs aux couleurs de la centaine de variétés choisies pour embellir la commune de plus de 11.000 habitants.

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