Comme annoncé dimanche, l'inoxydable gardien de l'Equipe de France de handball, le Cernéen Thierry Omeyer a fini par rendre les armes bleues. Il ne sera plus l'ultime rempart des Experts multimédaillés, il l'a confirmé ce mardi lors d'une conférence de presse, à Paris.
"C'était le bon moment", ont expliqué d'une même voix les deux compères les plus capés de l'Equipe de France. Thierry Omeyer et Daniel Narcisse, 643 sélections, 9 titres mondiaux (Narcisse avait raté celle de 2011, blessé au genou), 4 médailles d'or olympiques et 6 sacres continentaux à eux deux, ont eu envie de finir coiffés d'une nouvelle couronne mondiale, glanée à domicile en janvier dernier, comme leur première, en 2001.
©France 3 Alsace
[#Collector] En janvier 2000, les jeunes @Thierry_Omeyer et @DanielNarcisse avec notamment @JKR_17, @AndrejGolic et @dinart33 #handball pic.twitter.com/ZkVhZpT1ot
— HandNews (@HandNewsfr) 21 mars 2017
Une belle fin, à la hauteur de leur immense carrière, saluée en conférence de presse par une ovation de la centaine de journalistes venue assister à la conférence de presse organisée pour confirmer leur retraite internationale.
Un jour entraîneur... à Sélestat?
Les deux champions auront l'occasion de se faire encore applaudir, sur le terrain, lors des derniers matchs qu'ils disputeront probablement encore en Bleu, ce printemps, dans le cadre des qualifications pour l'Euro 2018, la première compétition officielle qu'ils manqueront depuis 1999 (à l'exception du Mondial 2011 pour Narcisse), date de leur arrivée en Equipe de France, alors à l'aube des deux plus belles carrières des sports collectifs français.La réaction sur les réseaux sociaux de son papa, Jean-Paul Omeyer :
Quant à leur avenir, il sera consacré à leur club du PSG jusqu'à la fin de leur contrat en juin 2008.
Thierry Omeyer, meilleur joueur du monde en 2008, meilleur gardien de tous les temps en 2010, prépare déjà ses diplômes d'entraîneur, et à la question de le revoir un jour à Sélestat, aux côtés de son frère jumeau Christian, directeur sportif du SAHB, il n'a pas dit non...