Rund Um. Le Caveau Morakopf a instauré depuis 2016 deux semaines autrichiennes, chaque année en mars. Carte, cuisine, décors...on s'y croirait. Et les clients apprécient, le restaurant de Niedermorschwihr fait le plein.
À Niedermorschwihr, petit village de 550 habitants entre Colmar et les Trois- Épis (Haut-Rhin), le Caveau Morakopf attire de nombreux touristes. Mais en mars, entre les vacances de février et celles de Pâques, l'activité est plus calme. Alors, le restaurant a trouvé une astuce pour faire salle comble : organiser deux semaines autrichiennes. Cette année, elles ont lieu du 8 au 20 mars.
Les patrons ne font pas les choses à moitié : luges, chaussures et bâtons de marche ou encore portrait de Sissi au mur, service en Dirndl et Lederhose, musique autrichienne... Le dépaysement est garanti.
Et le voyage se poursuit en cuisine, où le chef Lukas Edl - d'origine autrichienne - prépare tous les incontournables de la gastronomie autrichienne : la fameuse escalope viennoise avec chapelure maison, les Käsespätzle ou les Knödel.
Suivent ensuite les desserts - Apfelstrudel et Kaiserschmarrn entre autres - qu'il tient de son papa, ancien pâtissier au célèbre Hôtel Sacher de Vienne.
Les Alsaciens très friands de l'ambiance autrichienne
Lukas Edl et Céline Fidrie, les patrons, ont répondu à la requête de leurs habitués. "Beaucoup d'Alsaciens savaient que je suis Autrichien et me demandaient de leur préparer un Wiener Schnitzel, un Apfelstrudel...Ça devenait très difficile à gérer. Alors on a instauré deux semaines dédiées à cela, et on en est à la sixième édition", confie le chef.
L'événement avait dû être annulé en 2021 à cause de la crise sanitaire. Alors les clients en profitent d'autant plus. De nombreux Alsaciens sont particulièrement friands de l'ambiance autrichienne, très festive. "Il y a un mois, nous étions là-bas, nous étions déjà nostalgiques...donc nous sommes venus ici", raconte une cliente. "Je n'ai pas pu y aller depuis quelques temps à cause de la pandémie, ça fait du bien de retrouver cette ambiance", insiste une autre, sur fond de chants autrichiens.
Un musicien fait monter la température : Anton aus Tyrol, Hulapalu, yodel, tout y passe. Autour de la table, on chante et on trinque... Un sentiment de liberté retrouvée.