"Il faut aider le plus possible, car l'homme a déjà beaucoup détruit", des bénévoles au secours des oiseaux en hiver

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Sujet Rund Um en alsacien sous-titré. ©Valérie Ruiz-Suri - France Télévisions

Avec les températures hivernales, les oiseaux ont souvent du mal à trouver de la nourriture. A Erstein (Bas-Rhin), nos amis à plumes ont leurs bons samaritains : les bénévoles de l'association Nature Ried. Ils sont 130 et chaque année, une poignée d'entre eux fabrique nichoirs et mangeoires qu'ils accrochent ensuite aux arbres en pleine nature.

"Il faut monter à trois mètres de hauteur, pour éviter les chats". Au cœur de l'arboretum, ce musée à ciel ouvert regroupant 25 espèces d'arbres à Erstein, Pierre Hieber nous montre les grandes échelles derrière lui, adossées au merisier, que les bénévoles viennent de choisir pour accueillir un nouveau nichoir à oiseaux.

Le président de l'association Nature Ried détaille les travaux hivernaux que les bénévoles accomplissent chaque année. Il regarde aussi malicieusement la mangeoire remplie de graines de tournesol, qui remporte un franc succès auprès des mésanges, bleues et charbonnières. "Elles ne disent pas toujours merci, mais je sais qu'elles sont contentes".

"Il faut aider le plus possible"

Les nichoirs, eux, des boites en bois couvertes d'un petit toit et munies d'un petit orifice à dimensions adaptées aux petites espèces, doivent servir, comme leur nom l'indique, à accueillir le nid de l'un ou l'autre oiseau. Chaque année, après la période de nidation en mars-avril, les membres de l'association nettoient les nids construits dans les nichoirs et font les menus travaux nécessaires.

Cette année, ils ont prévu d'accrocher une quinzaine de nichoirs et quelques mangeoires dans la nature. "Il faut aider le plus possible, car l'homme a déjà beaucoup détruit", affirme Fabien Metz, vice-président de l'association. Un vrai convaincu. Car l'hiver, les oiseaux ont parfois du mal à trouver de la nourriture. Et puis, il faut respecter les susceptibilités : les espèces à plumes ne se tolèrent pas toujours les unes à côté des autres, il faut donc respecter une distance de 40 mètres entre les nichoirs.  

Des plans imaginés par les bénévoles

Dans son atelier ersteinois, Fabien Metz fabrique ces boîtes avec Richard Glad, autre bénévole de l'association. Ensemble, ils découpent, vissent, peignent et collent des bandes d'étanchéité sur les toits des nichoirs et mangeoires. Tout, d'après des plans qu'ils ont eux-mêmes imaginés.

"Nous les peignons en gris, à l'extérieur, pour qu'ils se fondent dans le paysage", nous explique-t-il. Ainsi, le bois de sapin utilisé cette année résistera-t-il mieux, aussi. Cette année, les bénévoles installeront une quinzaine de nichoirs aux arbres. "Je me sers toujours d'un morceau de tuyau en plastique, pour éviter de blesser l'arbre avec le fil de fer utilisé pour l'accrochage", poursuit Fabien Metz. Les mésanges, en tout cas, ont plutôt envie de rester.

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