Il n'y aura pas de ligue d'Alsace de tennis. C'est la position ferme et sans équivoque de Gilles Moretton. Le président de la Fédération française de tennis était à Strasbourg ce mardi 3 mai 2022 pour rencontrer les représentants et les bénévoles des clubs alsaciens. Pour lui, le bon échelon, c'est le Grand Est.
A quelques jours des Internationaux de tennis féminin de Strasbourg, Gilles Moretton, le président de la Fédération française de tennis est venu rencontrer les représentants de clubs et les bénévoles alsaciens. Un an après son élection, il fait son tour de France pour aller à la rencontre de "la base", l’élément fort de la fédération. L’Alsace est sa 19ème étape.
Au-delà de la prise du pouls des clubs, Gilles Moretton était attendu sur l’épineuse et récurrente question de la sortie du Grand Est, âprement souhaitée par les comités départementaux alsaciens. Un serpent de mer auquel, il a tordu le cou : "Il y a une loi qui a été définie, qui s’appelle la loi NOTRe. Il y a ici même en 2017, un accord qui a été passé à l’unanimité avec les deux départements alsaciens pour faire partie de la Ligue du Grand Est".
Il ajoute : "Si les mesures gouvernementales venaient à évoluer, on évoluerait. Il n’y a pas de raison que l’on change les choses ici en Alsace, en Côte Basque, en Bourgogne Franche-Comté, en Haute Savoie ou ailleurs".
De quoi doucher les espoirs nés des soutiens conjugués d’Emmanuel Macron, président de la République, en février 2022 et de Roxana Maracineanu, ministre des Sports quelques mois plus tôt. La Fédération française de tennis reste inflexible. Pour le moment.