Ardennes: un refuge pour chevaux menacé de disparition, la faute au Covid-19

Le refuge Sos Equidés, situé dans la petite commune de Floing dans les Ardennes, accueille et abrite des chevaux abimés par la vie. Mais depuis la crise sanitaire, l’argent ne rentre plus dans les caisses de l’association. Un appel aux dons est lancé. L’urgence est grande.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Certains ont été sauvé de l’abattoir, d’autres ont été victimes de maltraitance. Au refuge Sos Équidés, ils sont actuellement une quinzaine de chevaux soignés et aimés par une petite équipe de bénévoles. Dominique Meurie est la présidente de l’association ardennaise situé à Floing dans les Ardennes. Il y a une vingtaine d’années, elle crée, avec son époux disparu depuis, ce refuge « pour chevaux abimés par la vie » comme elle aime le préciser.
Mais aujourd’hui rien ne va plus et l’avenir de ses pensionnaires est incertain, la faute à la covid-19.
 

"Ils partaient à la boucherie"

Ses pensionnaires ont pour nom Kirs, Calisson, Adam, Fernando. Une quinzaine de chevaux âgés de 11 à 30 ans. Des chevaux maltraités, abandonnés, mais recueillis dans « cette maison de retraite » dont les caisses sont désespérément vide. L’association, par la faute de la Covid-19, ne peut plus organiser ses brocantes, ses ventes de livres. Il faut pourtant 2.000 euros par mois pour le fourrage, le vétérinaire.
 
 
Pour tenter de sauver les animaux, une cagnotte est lancée sur le site helloasso.com. Sos Equidés espère recueillir 12.000 euros jusqu’au 31 décembre. Pour l’instant, on est très loin du compte, à peine quelques centaines d’euros. En attendant, les bénévoles et la présidente de l’association piochent dans leurs économies. L’urgence, c’est de nourrir les animaux.

 

« On ne va pas les renvoyer vers la mort »

La nourriture, c’est l’un des gros budgets du refuge. Par jour, un cheval a besoin d’un ballot de paille de 5 à 8 kg. De la paille, plus chère et plus difficile à trouver, la faute à la sècheresse. En juin dernier, Sos Equidés en a acheté 500 alors qu’il en faudrait 2 fois plus.
 
 
Parmi les solutions, celle de trouver des familles d’accueils, mais Dominique Meurie n’a pas confiance. Une course contre la montre est donc engagée. La présidente de l’association ne veut pas envisager l’échec. « On les a soignés et aimés comme des enfants, on ne va pas les renvoyer vers la mort ».


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information