Incendie : 300 tonnes de fourrage partent en fumée dans un hangar agricole, "on n'en a plus pour cet hiver"

Un incendie a éclaté dans un hangar agricole de Bossus-lès-Rumigny (Ardennes), en pleine nuit, ce lundi 19 juin. L'action d'un grand nombre de pompiers n'a pas pu empêcher la mort d'au moins deux animaux abrités dans le bâtiment.

Un incendie a détruit un hangar agricole à Bossus-lès-Rumigny (Ardennes). Le feu a éclaté dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 juin 2023.

Le hangar faisait une superficie de 600 mètres carrés. Il était utilisé pour stocker 300 tonnes de fourrage, utilisé pour nourrir les bêtes, et abritait surtout des béliers (moutons non-castrés, qui ont des cornes caractéristiques).

Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Ardennes a été contacté en urgence à 03h48, par le voisin de l'exploitation (qui a ensuite prévenu la gérante). Près de 36 pompiers, un effectif assez important, ont participé à l'intervention qui avait lieu voie de la Papeterie, en zone pastorale (voir sur la carte ci-dessous). 

Quatre lances à incendie ont été utilisées pour tenter d'éteindre le feu, qui brûle toujours à l'heure où est rédigé cet article (11h00). Le recours à des fourgons pompes-tonnes (FPT) et à des échelles pivotantes automatiques (EPA) a été nécessaire.

Des animaux présents à l'intérieur

Les pompiers ont sorti quatre béliers du hangar totalement embrasé. Deux étaient déjà morts. Le hangar ne contenait a priori par d'engin agricole, ce qui limite les risques d'explosion (il y a habituellement du carburant dans ces engins).

Au cours de l'après-midi, France 3 Champagne-Ardenne a appris de l'éleveuse sur place, Mélanie Moulin, qu'il avait fallu euthanasier les deux béliers sauvés par les pompiers : ils étaient trop gravement brûlés. 

"Toute la production de fourrage de cette année a été détruite", déplore-t-elle, avançant qu'"on n'en a plus pour cet hiver" et qu'elle ne dispose plus d'un endroit où mettre à l'abri un nouveau stock de foin. À noter que ses 300 moutons se trouvaient, eux, dans un autre bâtiment (indemne).

Le brasier évoquait à l'éleveuse "un gros dôme orange". Les tôles du toit "ont pété de partout", faisant croire au voisinage "qu'il y avait des coups de fusil". C'est la première fois que Mélanie Moulin connaît personnellement un tel évènement. 

La gendarmerie devra mener une enquête pour préciser les circonstances dans lesquelles ce sinistre s'est déclaré.

L'actualité "Faits divers" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Grand Est
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité