PSA. Six emplois seraient menacés sur le site de Charleville-Mézières

Depuis l'entrée en vigueur de la loi Travail qui permet la mise en œuvre des ruptures conventionnelles collectives, aucune rupture de ce type n'a encore été signée. Les syndicats doivent signer l'accord à 13h ce vendredi. Le site de Charleville-Mézières serait concerné. 

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D'après la CGT de Peugeot Valenciennes, six emplois du site de Charleville-Mézières seraient concernés par la mise en œuvre des ruptures conventionnelles collectives. C'est PSA qui inaugure le dispositif en France avec au total, toujours selon la CGT, 1.300 emplois. Les syndicats doivent ratifier l'accord ce vendredi à 13h.



Cette première application représente un moyen pour l'entreprise d'organiser des départs volontaires, le tout sans justification économique et en dehors d'un plan social.

"On ne croit pas à cette histoire de volontariat"​


En tout, pour qu'elles soient acceptées, les conventions collectives doivent être ratifiées par au moins 50% du personnel. Le projet d'accord a été présenté le 9 janvier dernier aux syndicats, qui l'ont tous accepté sauf la CGT. Ce qui, en tout, représente 58% des voix.

"On n'est pas signataires car c'est un plan de licenciement. Sur Charleville, six postes sont concernés et on ne croit pas du tout à cette histoire de volontariat", s'indigne François Cazeaux, Secrétaire CGT PSA Charleville.



Au total, ce sont 1.300 emplois qui sont concernés, plus 900 personnes pour les départs "en congés séniors". Parallèlement à ces départs volontaires, le groupe français prévoit d'embaucher plus de 1.300 CDI et d'accueillir plus de 2.000 jeunes en apprentissage.

Pour Mickaël Dessons, délégué syndical FO de Charleville, cet accord est "positif". Il souligne que "le groupe a annoncé 1.300 embauches. Sur Charleville, on est demandeurs de 50 d'embauches. Il y en a déjà eu 25 en 2017 et on aimerait qu'il y en ait une cinquantaine en 2018, ce qui serait une très bonne nouvelle pour la région et le groupe".
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