Le mouvement national d'opposition à la réforme des retraites suscite de l'agitation dans l'agglomération de Charleville-Mézières (Ardennes), depuis le jeudi 23 mars. Ce lundi 27 mars, le concours de la police a été nécessaire pour débloquer un rond-point occupé. Une interdiction de manifester devant la préfecture court pour le lendemain.
Tout s'est passé dans le calme, assure la préfecture. Ce lundi 27 mars, le rond-point de la petite commune des Ayvelles (Ardennes) a fait l'objet d'une occupation.
Il s'agit d'un emplacement stratégique puisqu'il donne accès à la zone commerciale de Villers-Semeuse (Ardennes), ainsi qu'au site de production de Stellantis avoisinant. Le blocage a eu lieu en milieu de matinée.
La préfecture a indiqué par voie de communiqué que le concours de la police avait été nécessaire pour évacuer le rond-point. Il a fallu faire appel à des pompiers pour éteindre des feux de pneus et de palettes.
Pas de manifestation non-déclarée à cet endroit
Concomitamment, le préfet des Ardennes a pris un arrêté. En utilisant comme justification les débordements du jeudi 23 mai survenus à Charleville, il a interdit toute manifestation, tout rassemblement non-déclaré à proximité du bâtiment de la préfecture.
L'interdiction est valable pour la journée du mardi 28 mars, nouveau jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. Le bâtiment, situé sur la place éponyme, avait fait l'objet de dégradations, avancent les services préfectoraux (voir les voies concernées par l'interdiction sur la carte ci-dessous, montrant aussi le rond-point des Ayvelles).
Les forces de l'ordre seront massivement déployées durant cette journée.