Le club de Karaté K-Amada-Do, basé à Villers-Semeuse (Ardennes), organise une journée de formation contre les violences conjugales et le harcèlement scolaire. Tout le monde peut s'y rendre le samedi 28 janvier.
Aider une bonne cause, et apprendre à se défendre. C'est l'objectif d'une journée de formation un peu particulière organisée à Villers-Semeuse (Ardennes).
Le samedi 28 janvier 2023, le club de Karaté K-Amada-Do va enseigner des mouvements issus des arts martiaux pour apprendre à se défendre contre les violences conjugales, mais aussi le harcèlement. Tout le monde peut donc s'y rendre, même les enfants, entre 09h00 et 12h00 et entre 13h00 et 16h00.
L'initiative a été relayée par la radio RVM. Joint par France 3 Champagne-Ardenne, le président du club, José Alves-Rigor, détaille sa démarche. "C'est la première fois que je fais ça dans mon club, et je crois que ça n'a jamais été fait dans les alentours."
"But non-lucratif"
"On va enseigner des techniques très simples, tous arts martiaux confondus, à base de karaté. Cela ne nécessite pas beaucoup de force ou de technique pour réussir à maîtriser un adversaire. On a des encadrants militaires actifs ou retraités." (voir la salle omnisport, rue du 8 mai 45, localisée sur la carte ci-dessous)
"C'est à cause de tout ce qu'on voit ces dernières semaines, des jeunes villes agressées, des violences domestiques, des témoignages... On est toujours à l'écoute des élèves, et quelque fois, au club, on se rend compte que dans leur entourage, il y a des personnes touchées par des violences conjugales ou du harcèlement à l'école. [...] Même si quelqu'un ne vient qu'une heure, n'apprend que deux mouvements, et gagne confiance en soi, ce sera une réussite."
Il est prévu que "tout le profit de cette journée aille à une oeuvre caritative, ici l'Unicef, et à une petite jeune fille qui va avoir une opération. C'est à but non-lucratif". La présidente de la section locale de l'Unicef sera d'ailleurs présente, de même que plusieurs personnalités sportives d'envergure des environs, qui voulaient apporter leur soutien. L'entrée coûte dix euros, et une buvette est prévue... avec des gaufres.