Ardennes : après l'incendie qui a détruit une usine de plastique, "pas de pollution toxique", rassure la préfecture

L'usine de polyester de Bazeilles (Ardennes) a été détruite par un violent incendie le vendredi 3 février. Au cours de la soirée, les pompiers et la préfecture ont tenu à rassurer la population, écartant tout risque de "pollution toxique".

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L'incendie survenu le jeudi 3 février 2023 aura été impressionnant. Ses conséquences aussi : la population environnante avait été invitée à se calfeutrer
Mais en début de soirée, la préfecture a tenu à se montrer rassurante, tout comme le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Ardennes. Les relevés effectués à Bazeilles (Ardennes) et les communes environnantes ne montreraient pas de "pollution toxique".
Plus tôt dans l'après-midi, l'usine locale de polyester (un dérivé de plastique) prenait feu. La totalité de la structure (1.600 m²) s'est embrasée et a été détruite (voir la localisation sur la carte ci-dessous).

Philippe Olivier, sous-directeur adjoint du Sdis, a évoqué les "relevés effectués sur l'ensemble des communes périphériques. Il n'y a pas de problème de pollution." Si des personnes devaient se dire incommodées ou "inquiètes", alors "nous referons des relevés"
Des inquiétudes résidaient dans la présence d'acétone et de peinture dans l'usine. Leur combustion aurait pu libérer une quantité inquiétante de particules toxiques dans l'air. C'est la raison pour laquelle la préfecture avait appelé les populations locales à se montrer prudentes et à rester chez elles.
Par la suite, la préfecture a assuré que "suite aux relevés de toxicité effectués sur place, le risque de pollution est écarté". Comprendre que les particules libérées lors de l'incendie l'ont été en nombre insuffisant pour menacer la santé des individus (voir le tweet ci-dessous).

Après s'être assuré de la maîtrise de l'incendie à 19h35, les pompiers ont continué à surveiller la nuit dernière les décombres calcinés de l'usine pour éviter toute reprise du feu. Il restait 4 pompiers sur les lieux du sinistre ce matin, pour poursuivre la surveillance. Elle devrait être levée dans l'après-midi de ce samedi 4 février. 

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