Un deuxième éducateur du centre éducatif de Bazeilles mis à pied

Soupçonné de maltraitances morales envers des adolescents, un deuxième éducateur du centre éducatif et professionnel de Bazeilles a été mis à pied à titre provisoire après une enquête administrative. Un premier éducateur avait déjà été suspendu pour les mêmes motifs.

C’est par une lettre anonyme dénonçant une maltraitance sur adolescents qu’avait été déclenchée une inspection des services départementaux de l’aide sociale à l’enfance fin avril. D’après les premiers éléments, les accusations portent sur de la "maltraitance psychologique" sur des enfants dit primo-arrivants de 14 à 16 ans, arrivés entre septembre et février dernier.

Après les premières auditions, les douze adolescents de ce service ont été transférés dans d'autres structures d'accueil. Accusé de maltraitance, un premier éducateur avait été écarté. Un second éducateur visé par cette inspection vient également d'être mis à pied.

Les délégués du personnel craignent que ce fait divers soit récupéré par le conseil départemental afin de baisser ses aides. On en saura plus sur l'avenir de la structure à l'occasion du conseil d'administration prévu le 27 mai prochain.

Une unité fermée jusque fin août

Le centre éducatif et professionnel de Bazeilles accueille 66 mineurs, dont la moitié vit à l'internat. C’est une structure qui permet à ces jeunes déscolarisés et séparés de leurs parents de retrouver un projet professionnel. Ils sont formés à la peinture, l'horticulture la mécanique auto, la plomberie ou encore la menuiserie.

Seul le service des 14-16 ans a fait l'objet d'une fermeture temporaire jusqu'au 31 août. Les deux autres unités de vie au sein de cet établissement restent ouvertes.


Voir le reportage diffusé dans notre 19/20 du mardi 10 mai

Soupçonné de maltraitances morales envers des adolescents, un deuxième éducateur du centre éducatif et professionnel de Bazeilles a été mis à pied à titre provisoire après une enquête administrative. Un premier éducateur avait déjà été suspendu pour les mêmes motifs. ©France 3 Champagne-Ardenne


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