Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Troyes a condamné Philippe Gélis à verser plus de 10.500 euros de dommages et intérêts. Le directeur du parc d'attractions de Dolancourt, dans l'Aube, était jugé pour avoir violemment pris à partie un journaliste de l'Est éclair.
Tout débute par un article de nos confrères de L’Est éclair intitulé une "Folle rumeur à Nigloland" publié en août dernier. Le journal y évoquait, pour les démentir, des rumeurs persistantes d'attentat au parc d'attractions situé à Dolancourt dans l'Aube. L'information a vite circulé via les réseaux sociaux, parfois mal comprise. Ce qui n'a pas du tout plu au patron de Nigloland.
Le lendemain, Philippe Gélis appelle la rédaction demandant à ce que l'article soit retiré du référencement de Google. Ce qui n'est pas à la charge du journal régional, mais du moteur de recherche, et en aucun cas le choix de la rédaction.
Après avoir proféré des menaces par téléphone, le directeur du parc se présente dans les locaux du journal à Troyes, accompagné de "deux gros bras". Il en vient alors aux mains et menace physiquement un journaliste, après avoir jeté à terre son ordinateur.
Condamné pour violences avec préméditation
Les policiers l'interpelle rapidement. Il sera mis en examen pour violences avec préméditation et placé sous contrôle judiciaire.Le procès a eu lieu le 19 janvier devant le tribunal correctionnel de Troyes. Le délibéré a été rendu ce jeudi 9 février.
Philippe Gélis est condamné à verser plus de 10.500 euros de dommages et intérêts, dont 3800 euros de préjudices pour le journaliste agressé.