Apologie du terrorisme : le tribunal correctionnel de Troyes a condamné Samy Boukefous à 3 ans et demi de prison ferme

Un homme d'une trentaine d'années, Samy Boukefous avait été interpellé mardi 17 novembre à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. Il devait répondre d’apologie du terrorisme devant le tribunal correctionnel de Troyes ce vendredi 11 décembre.

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Samy Boukefous a été jugé par le tribunal correctionnel cet après-midi à Troyes pour apologie du terrorisme. Ce romillon est une connaissance de la famille Mostefaï. L'un des assaillants du Bataclan, lors des attentats du 13 novembre dernier.

Le tribunal de Troyes a condamné Samy Boukefous à 3 ans et demi de prison ferme pour apologie du terrorisme. L'avocat de Samy Boukefous Christian Chevalot-Sylvestre annonce que son client fera appel dès lundi. Contacté par francetv info, il précise : "Cette décision est nécessaire pour mettre fin à l'amalgame qui a été fait entre mon client et les attentats du 13 novembre. Rien ne prouve par ailleurs qu'il s'est radicalisé."

L'homme avait déjà été placé en garde à vue en octobre pour avoir mis en avant ses idées radicales sur les réseaux sociaux. Depuis, les enquêteurs de la section de recherche de Reims analysaient le contenu de son ordinateur et son environnement.

Proche du père d'un des kamikazes du Bataclan

Interpellé en novembre dernier à son domicile rue Milford-Haven, Samy Boukefous était un ami du père d’Omar Ismaïl Mostefaï, l’un des kamikazes du Bataclan. Ces derniers mois, Samy Boukefous était de plus en plus présent à la mosquée de Romilly-sur-Seine, même s’il critiquait les prêches modérés de l’imam. Il aurait aussi changé d’apparence vestimentaire et de discours.

Le soutien à Daesh, l’appel au Djihad ou un projet de départ en Syrie sont des éléments de nature à entraîner une condamnation pour apologie du terrorisme. La peine maximale encourue pour ce genre de faits est de cinq ans de détention.

Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 de ce vendredi 10 décembre 2015

Un homme d'une trentaine d'années, Samy Boukefous avait été interpellé mardi 17 novembre à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. Il devait répondre d’apologie du terrorisme devant le tribunal correctionnel de Troyes ce vendredi 11 décembre. ©France 3 Champagne-Ardenne

 

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