Quelques minutes de votre temps et une piqûre peut sauver des vies. C'est ce que répète l'EFS à l'occasion de la Journée mondiale du don du sang, afin de trouver de nouveaux volontaires. À Troyes, ces derniers sont venus accompagnés d'habitués. Ils sont ont expliqué leur investissement.
Chaque année, la journée mondiale du don du sang est l'occasion de sensibiliser de nouveaux donneurs. En ce 14 juin 2018, les infirmiers de Troyes retrouvent aussi des habitués.
Dolorès donne son sang tous les quinze jours depuis qu'elle est majeure. "On peut être amené à avoir un accident, à avoir besoin de sang suite à une opération. C'est important d'en donner. J'en n'ai jamais eu besoin, mais je fais ça pour les autres," confie cette Troyenne. À côté d'elle, Jean-Pierre est une figure connue. Il fête aujourd'hui son 138e don.
Être âgé de 18 à 70 ans
Six infirmières s'occupent de reccueillir les poches des donneurs. Le sang sera alors testé avant d'être transferé dans le centre de stockage du Grand Est à Nancy. "Toutes les poches sont testées. Elles sont préparées pour devenir du plasma, des plaquettes, des globules rouges. Puis une fois que les analyses sont bonnes, on libère les poches et elles sont réparties dans la grande région. On en cède même à d'autres régions pour combler un besoin urgent," souligne Marie-Cécile Gaudeau, responsable du service prélèvement.
Selon l'Étalissement français du sang, 10 000 dons sont nécéssaires en France chaque jour, alors que seuls 4% des Français donnent leur sang régulièrement. Pour les rejoindre, le nouveau donneur doit remplir certaines conditions. Il doit être âgé de 18 à 70 ans, peser plus de 50 kg et globalement être en bonne santé.
Néanmoins, des exceptions existent : les hommes ayant eu des rapports homosexuels au cours des douze derniers mois, les personnes ayant récemment subi une opération ou voyagé à l'étranger pourront se voir refuser le droit de donner leur sang.