Gilets jaunes. Un avant-goût des blocages à venir le 17 novembre a eu lieu dans l'Aube

Dans l'Aube, des dirigeants du secteur du bâtiment ont manifesté ce vendredi, devant la préfecture de Troyes. La raison de leur colère : la hausse des prix du gazole non routier, réservé aux entreprises, qui doit disparaître en janvier prochain.
 

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Le rendez-vous a été donné place de la Libération, à Troyes. Ce 16 novembre, les chefs d'entreprise du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) ont voulu donner un avant-goût des mobilisations attendues samedi.

En tout, une vingtaine d'engins de chantier en provenance de Bar-sur-Aube et une douzaine depuis Nogent-sur-Seine se sont retrouvés devant la Préfecture de l'Aube, à l'appel de la Capeb (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, syndicat patronal) et de la CNATP (Chambre Nationale des Artisans des Travaux Publics et du Paysage). A la suite de ce rassemblement, une délégation de chefs d'entreprise a été entendue en préfecture.

Les professionnels du bâtiment contestent la loi de finance qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2019, qui implique une augmentation du prix du gazole non routier, réservé aux engins de chantier ou encore aux machines agricoles. Les deux organisations affirment que cela augmenterait de 50% leur budget carburant. Or cette enveloppe peut représenter jusqu'à 30% des dépenses de ces entreprises.
 

Des soutiens politiques absent du mouvement

Ancien chef d'entreprise dans le bâtiment, l'unique député aubois de la République en marche (LREM) Grégory Besson-Moreau est venu encourager ces professionnels.

Un soutien sur le tard, dénoncent les autres parlementaires de droite excusés et retenus ailleurs. Ces derniers rappellent s'être mobilisés il y a quelques semaines pour déposer un amendement sur cette question. 



 
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