Ceux qui utilisent la voiture pour travailler sont particulièrement en colère. Nous avons suivis un entrepreneur et une infirmière, ils seront à la manifestation du samedi 17 novembre.
Pour bon nombre de Français, la hausse du prix des carburants est un coup dur dans leur budget et ils ne pardonnent pas au Gouvernement le niveau des taxes.
Nous avons rencontré Jean-Jérôme, 52 ans, gérant d'une entreprise de terrassement de terrain et Sophie, 34 ans, infirmière libérale depuis 8 ans. Ils ont un point commun : leur ras-le-bol de la hausse du carburant.
Les machines de Jean-Jérôme consomment environ 1.270 litres par jour. Pour ses engins, il utilise un gazole moins taxé, le GNR le "gazole non routier". Et en un an, ce carburant a augmenté de 20 %, et va connaître prochainement une nouvelle augmentation. Cette nouvelle augmentation menace directement son entreprise et ses 15 salariés.
Aujourd'hui pour Jean-Jérôme le constat est clair, il dépense plus pour le carburant que pour le salaire de ses employés.
Sophie et Jean-Jérôme ont deux profils différents, mais avec les mêmes préoccupations. Samedi 17 novembre, ils feront entendre leur colère au gouvernent auprès des gilets jaunes.