Une répétition générale du parcours de la flamme olympique a lieu ce vendredi 22 mars 2024 dans l'Aube. Le président du Comité d'organisation, Tony Estanguet, nous en dit plus sur ce moment.
La flamme olympique va traverser le département de l'Aube vendredi 21 mars 2024. Enfin presque, la flamme ne sera pas allumée. Il s’agit d’une répétition générale grandeur nature avant le début du parcours le 8 mai, au départ de Marseille.
La ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, sera présente dans l'Aube pour assister à cette répétition. Le président du Comité d’organisation des JO de Paris 2024, Tony Estanget, sera également là.
À la veille de ce test grandeur nature, il a répondu aux questions de Leïla Salhi, dans ICI 19/20 Champagne-Ardenne jeudi 21 mars 2024.
Comment va se dérouler ce test ?
Tony Estanguet : C'est un moment très important pour Paris 2024. On est ravi d'être dans ce département de l'Aube. Vous le savez, dans quelques semaines, le 8 mai, les Jeux seront de retour dans notre pays, cent ans après la dernière édition.
Le relais de la flamme est un formidable moment de célébration. On va aller à la rencontre de 65 territoires pendant 69 jours. Ça va être assez magique d'être à la rencontre de millions de Français.
Demain, comme les athlètes le font en ce moment, on se prépare. On répète, on coordonne toute l'organisation. C'est-à-dire comment on va mettre en scène ce relais de la flamme à partir du 8 mai prochain, quand il va arriver à Marseille.
C'est la sécurisation, mais aussi le déplacement, la célébration, toute la coordination. Il y a 400 personnes qui vont travailler au quotidien sur ce relais de la flamme. On va sillonner demain [ce vendredi] un peu en simulation de ce qui va se passer le 13 juillet. Puisque le 13 juillet, dans ce département de l'Aube, il y aura le vrai relais de la flamme. Demain, c'est un test technique et opérationnel.
Pourquoi avoir choisi l'Aube pour ce test ?
On a d'excellentes relations avec le département, qui est très sportif, très engagé dans l'aventure des Jeux depuis le début. Je me suis déplacé à de nombreuses reprises ici, on sent qu'il y a une envie de Jeux. Des délégations seront d'ailleurs aussi accueillies ici en amont des compétitions.
C'est vraiment un territoire sportif, à proximité de Paris aussi. Donc c'était important de coordonner l'ensemble des moyens sur cette journée de répétition.
La particularité de ce relais de la flamme, c'est à la fois des grandes villes, mais aussi des territoires d'exception. L'abbaye de Clairvaux où on va aller demain matin [vendredi], avec un convoi léger, pour valoriser ce patrimoine.
L'objectif est à la fois de traiter un maximum la population, mais aussi de valoriser le patrimoine architectural et culturel de chaque territoire traversé.
Vous sentez l'engouement pour les Jeux monter malgré l'existence de polémiques ?
Je suis déterminé à aller au bout de cette aventure et de réussir ces Jeux. J'ai la conviction depuis de nombreuses années que la France a tous les atouts pour réussir de très beaux Jeux.
Des Jeux spectaculaires, populaires, exemplaires. Ce seront les premiers jeux paritaires de l'histoire, les premiers à avoir une excellence environnementale où on veut réduire de moitié les émissions carbone par rapport aux éditions passées.
Ça va être la fête, c'est le plus grand événement que la France n'a jamais organisé. On va accueillir les plus grands athlètes de toute la planète chez nous, avec des compétitions dans 54 sports.
Donc on se prépare dur, on travaille dur, pour offrir un très bel événement. On va être regardé par des milliards de personnes. On a envie de voir une France qui réussit, qui rayonne. Et moi, comme un athlète, je donne tout, je suis dans le match.
Ça devient très concret, les installations sont dans les temps. On s'apprête à retrouver ce relais de la flamme qui va lancer le début des célébrations. Donc n'hésitez pas à rester connecté à Paris 2024 parce que ça va être un événement assez unique. C'est tellement rare d'avoir les Jeux à domicile. C'est une fois tous les cent ans, donc profitons-en.