Pour ce week-end de Pentecôte, le parc d'attractions Nigloland situé dans l'Aube attend entre 15 et 20 000 visiteurs. Tout risque de saturation devrait être évité, grâce à plusieurs solutions, dont un système de newsletters mis en place cette année.
Une trentaine de minutes pour parcourir à pied à peine quelques mètres et des visiteurs excédés. Cette scène s'est produite la semaine dernière au zoo de Beauval, et le directeur de Nigloland installé dans l'Aube refuse de la reproduire dans son parc d'attractions pour le week-end de Pentecôte qui début ce vendredi 26 mai au soir. La météo aidant, les visiteurs seront au rendez-vous.
Nous essayons d'anticiper, car nous avons des hausses de fréquentation chaque année. Nous sommes passés de 600.000 visiteurs en 2018 à 763.000 en 2022. Nous proposons donc des solutions aux visiteurs pour anticiper les gros pics d'affluence.
Rodolphe Gélis, directeur de Nigloland
"Alerte Zen" : une newsletter pour éviter les bains de foule
Pour prévenir, plutôt que guérir, le parc a mis en place un système appelé "alerte zen", évoqué sur ses réseaux sociaux :
Le système, mis en place en avril 2023, fonctionne comme une newsletter et envoie chaque semaine aux inscrits une estimation de la fréquentation à venir, avec la promesse de leur permettre de choisir "le jour le plus zen pour mieux profiter du parc".
"C'est comme des vases communicants, détaille Rodolphe Gélis, directeur du parc, cela nous permet de désengorger les grosses journées et d'orienter les visiteurs sur des jours où l'affluence est plus faible."
Le nombre de visiteurs est anticipé grâce à un algorythme très précis, qui s'appuie sur les ventes et réservations, et grâce à l'expérience, tout simplement : "Nous avons des tableaux excel des années précédentes, avec plusieurs données. A météo égale, nous pouvons donc prédire le nombre de visiteurs sur une même journée, d'une année à l'autre", explique Rodolphe Gélis.
Le système "Alerte Zen" comptabilise déjà 4 000 inscrits.
Des billets moins chers en période creuse
Le parc propose aussi des tarifs moins chers lors des journées de moindre affluence : c'est le "billet malin", à 32 euros au lieu de 41. Ces billets ne sont valables que sur certaines dates, sont en quantité limitée et uniquement en vente en ligne.
Là aussi, c'est une façon d'inciter les visiteurs à choisir les périodes creuses. Et pour les journées chargées, le parc a une autre solution : de nouveaux projets, tant pour les attractions que la restauration, afin de mieux répartir la foule. De quoi tenir son objectif d'atteindre le million de visiteurs d'ici 2030.