VIDÉO - En Alsace, la Volerie des aigles présente des rapaces de la région

Le parc alsacien de la Volerie des aigles est connu pour son spectacle de rapaces. Ils proviennent de son centre de conservation, l’un des plus anciens de France. Parmi les pensionnaires, des rapaces du monde entier mais aussi des espèces locales qui intéressent de plus en plus le public.

En 1968, lorsque la Volerie des aigles est créée à Kintzheim (Bas-Rhin), les rapaces ne sont pas protégés : ils sont menacés de disparaître. En France, rien n’interdit de tuer ces oiseaux. Dans certaines communes, on incite les habitants à détruire les buses, les autours et les éperviers. Une prime est donnée en échange d’une patte de ces oiseaux. Il faudra attendre l’application des lois françaises de protection des rapaces à la fin des années 1970 pour que la situation change. 

C’est à cette période qu’est créé le centre de reproduction de rapaces de la Volerie des aigles. Il a pour vocation d'assurer la concervation et la reproduction des rapaces du monde entier. Certains sont destinés au spectacle mais la plupart sont échangés avec des géniteurs provenant d’autres parcs pour assurer un brassage génétique le plus riche possible. Le but de ce centre est de sauvegarder et de conserver des espèces menacées.

 

 Faucons, buses variables et pygargues à queue blanche

La volerie des aigles participe également au soutien financier d’associations de protection de rapaces comme SOS faucons pèlerins lynx dans le parc naturel des Vosges du nord. Autrefois, des rapaces du centre étaient vendus comme oiseaux de chasse, les militaires des bases aériennes les utilisaient pour chasser les oiseaux. Cela pouvait provoquer des accidents au décollage des avions. Cette activité tend à disparaître en Alsace.

Depuis quelques années, l’intérêt du public se porte d’avantage sur des espèces locales (à retrouver dans la vidéo ci-dessous). Certaines sont connues de tous, c’est la cas des buses, des faucons crécerelles ou de rapaces nocturnes mais d’autres espèces sont méconnues. C’est en particulier le cas du pygargue à queue blanche. Il est tout aussi impressionnant que son célèbre cousin américain, le pygargue à tête blanche.
 


Il est présent dans l’est de la France (un couple niche en Moselle) et il vit à l’état sauvage dans tout le nord de l’Europe. 

Désormais, il est plus difficile d’obtenir des autorisations de détention d’oiseaux appartenant à la faune française que d’acquérir des espèces exotiques. Aucun rapace n’est prélevé dans la nature, il faut obligatoirement trouver des oiseaux issus d’élevage. La buse variable est le rapace que l'on voit le plus facilement, il est présent le long des routes, il se nourit des animaux percutés par les voitures. Obtenir un couple de cette espèce est un vrai casse tête... La volerie travaille sur ce projet pour en montrer en public prochainement.

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