Les faits se sont déroulés ce mardi 23 juillet vers 3h45, boulevard d'Anvers à Strasbourg. Un distributeur automatique de billets (Dab) a été attaqué à l'explosif par deux personnes à scooter. Aucun blessé n'est a déplorer.
Ce mardi 23 juillet, vers 3h45, deux personnes à scooter ont fait exploser un distributeur automatique de billets (Dab), boulevard d'Anvers à Strasbourg. La police scientifique est actuellement sur les lieux.
Camille habite non loin de la banque. Elle a été réveillée par le bruit de l'explosion. "Je me suis levée en sursaut, ça a fait énormément de raffut. Je me suis imaginée qu'une explosion, type AZF, avait eu lieu Port du Rhin. J'ai commencé à paniquer, à me dire qu'on allait être évacués. Et puis le temps passant, une seule ambulance est arrivée, je me suis dit que les gars n'avaient pas trop l'air stressés, me suis recouchée."
Aucun blessé n'est à déplorer. Les dégâts matériels sont par contre très importants. À tel point que, les malfaiteurs auraient pu, difficilement, voler quoique ce soit. "Nous sommes descendus tout de suite après l'explosion. Il y avait déjà des voisins dans la rue. Mon mari a vu une moto s'enfuir vers l'Allemagne", raconte une autre habitante du quartier.
"Moi, j'habite au 5ᵉ étage, juste au-dessus de la banque. J'étais dans le gaz, mais j'ai été réveillée par des cris. Ils étaient au moins trois, ils s'engueulaient devant la porte. Il faut faire comme ci, mais non comme ça. Ils n'ont même pas pris la peine de chuchoter. J'allais leur dire de faire moins de bruit quand ça a explosé. J'ai attendu un peu et suis sortie sur le balcon, je n'ai rien vu. Ce matin en bas, c'est le carnage, il ne reste plus rien, un trou. La déflagration a dû être extrêmement forte, ça aurait pu être dangereux pour nous, habitants de l'immeuble", complète Nadia. Les pompiers ont procédé à des vérifications sur la structure de l'immeuble.
Pour rappel, des faits similaires s'étaient produits le 8 juillet dernier à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin). Deux personnes avaient plastiqué un distributeur de la Société Générale et étaient parties avec le butin.