Quasi un an après jour pour jour, on prend les mêmes et on recommence. François Hollande à la librairie Kléber et des hordes de fans attendant une dédicace ou de pouvoir échanger avec l'ancien président de la République. Et le même livre, les leçons du pouvoirs, en édition augmentée.
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Décidément François Hollande goûte l'Alsace et Strasbourg. Le 26 avril 2018 déjà, une foule compacte était venue pour voir et écouter l'ancien président de la République. Il revient ce mercredi 24 avril, toujours à la librairie Kléber et toujours avec son livre, les leçons du pouvoir, best-seller vendu à 150.000 exemplaires. Un livre en édition augmentée, trois chapitres supplémentaires, "récit d’une année passée auprès des Français, une année de rencontres et d’échanges. C’est aussi de l’espoir, des propositions pour l’avenir de notre pays, et pour la gauche qui a plus que jamais un rôle à jouer", précise François Hollande sur son compte Facebook. Un livre qui sort aussi au format poche.
Et comme l'an dernier, la foule s'est massée pour attendre celui qui a gouverné la France entre 2012 et 2017. Rencontre prévue à 18 heures, François Hollande s'est installé dans la salle à l'étage de la librairie Kléber, vite comble. 600 personnes amassées dans la salle, "c'est rare de voir ça, s'enthousiasme François Wolfermann, le directeur de la librairie, c'est aussi un public que je vois assez peu."
"Ne jetons pas l'ENA!"
L'ancien secrétaire général du PS a planifié trois heures d'échange avec le public. Il s'est prêté volontiers au jeu des questions réponses. Sur sa popularité, il répond,
"la curiosité sans doute, savoir ce que je pense de mon quinquennat, un intérêt pour les réflexions que je peux avoir sur le pays, l'Europe, le monde, il y a cette recherche de l'expérience d'un ancien président qui peut s'exprimer librement". Aux inquiétudes sur l'ENA, François Hollande se veut rassurant,
"il faut bien former les fonctionnaires pour qu'ils puissent prendre des décisions délicates selon les situations, diversifier le recrutement, en revanche, est une bonne orientation, mais ne jetons pas l'ENA pour satisfaire des demandes pédagogiques. Notre administration est plutôt reconnue, on a besoin d'une école de l'administration. Et puis le fait qu'on ait choisi Strasbourg, ça a donné une orientation européenne dans une grande ville de notre territoire qui n'est pas Paris, je ne peux pas croire que l'on enlève l'ENA de Strasbourg". François Hollande lancé pour trois heures d'entretien et peut-être un bain de foule ensuite pour les courageux qui seront restés.