Hier, au micro de nos confrères de RTL, le député européen José Bové a mis en émoi la planète écologie en annonçant un projet de moratoire sur le Grand Contournement Ouest de Strasbourg. Le ministère de l’écologie a toutefois démenti.
Hier mercredi 14 juin, pro et anti GCO ont dû tomber de leur chaise ! Le député européen José Bové qui a passé la nuit dernière à Kolbsheim avec les anti-GCO, a indiqué au micro de nos confrères RTL, qu'il a eu un échange téléphonique avec le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot au sujet du projet de grand contournement ouest de Strasbourg.
#GCO mobilisation contre le goudron et pour une ecotaxe européenne pic.twitter.com/7WBidsLq8M
— José Bové (@josebove) 14 juin 2017
José Bové en lutte contre le contournement de Strasbourg #gco #transport #autoroute https://t.co/0fpFLI6289
— GCO NON MERCI (@gcononmerci) 15 juin 2017
Interrogé hier soir à Kolbsheim par les Dernières Nouvelles d’Alsace, le député européen a confirmé son échange :
« Ce matin j’ai eu un contact avec Nicolas Hulot. "Je lui ai dit « je campe sur le tracé du GCO (..) Tu as remis à plat le dossier Notre Dame des Landes. Et bien ici c’est la même chose ». Son cabinet a tous les éléments (..) Il m’a dit qu’il allait remettre à plat le projet GCO et j’ai confiance en sa parole ".
Joint par téléphone en début d'après-midi, le ministère de l’écologie a toutefois démenti l’information et affirme n’avoir eu aucun contact avec José Bové.
Il a par ailleurs indiqué qu’il souhaitait « prendre le temps » d’étudier les enjeux du dossier avant d’émettre un quelconque avis.
Pour rappel...
Le projet du GCO est né dans les années 1970. Il a régulièrement été abandonné avant d'être relancé à la fin des années 1990. Il a pour but de délester l'actuelle autoroute A35, souvent engorgée, qui dessert la capitale alsacienne.
Le début du chantier est annoncé pour le début de l'année 2018 et la mise en service en septembre 2020.