Parlez-moi d’amour (et surtout de Strasbourg, mon amour)

Strasbourg, mon amour, c’est parti. Ou presque. Les organisateurs ont présenté la 6e édition de l’événement qui aura lieu du 9 au 18 février. Une centaine d’événements est prévu pour attirer les foules. Et les medias.

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Quand Jean-Jacques Gsell vous invite pour parler d’amour, difficile de résister. Pour preuve, le monde fou venu écouter le président de l’Office de tourisme de Strasbourg et de sa région ce jeudi au centre chorégraphique de Strasbourg. Dans « ce cadre romantique », qui participe pour la première fois à Strasbourg mon amour, a précisé le président.


L’amour dure (au moins) 6 ans

Avant d’évoquer les nouveautés de cette édition, une petite précision historique pour ceux qui débarqueraient cette année : après s’être auto-proclamée capitale de Noël, Strasbourg s’est saisie en 2013 de l’occasion de la Saint-Valentin pour créer une série d’événements, rassemblés dans l’opération « Strasbourg mon amour », visant à renforcer l’attractivité de la ville.

Ainsi depuis 6 ans, Strasbourgeois et touristes sont invités par exemple à venir danser lors d’une soirée slow sous le chapiteau du Magic Mirror (aujourd’hui appelé Café des amours) installé place Kléber. Ils peuvent aussi venir faire trempette en plein air lors d’une baignade nocturne à la piscine du Wacken. Ou encore assister à des spectacles, concerts, apéros, mais toujours sous le signe – ou le prétexte - de l’amour.

Et chaque année, l’événement attire de plus en plus de monde. 50.000 en 2016, 54.000 en 2017. Plus 20% de fréquentation dans les hôtels de Strasbourg selon François Garcher, le président du club des hôteliers de Strasbourg.



Quoi de neuf mon amour ?

Mais « comme l’amour s’émousse » a expliqué Jean-Jacques Gsell, il faut des nouveautés. Pour éviter d’être ennuyeux avec une énumération, il a refilé le bébé à Sébastien Braun, de l’agence Passe-Muraille. Celui-ci a donc passé en revue quelques classiques (évoqués plus hauts, je vous laisse relire), et détaillé les nouveautés de l’année.

A commencer par l’exposition « Amour » de Doisneau, qui présentera sur la terrasse du Palais Rohan 21 œuvres du célèbre photographe du baiser de l’Hotel-de-Ville. Ou encore la soirée danse sexy « Like a sex machine » au café des amours le 10 février. Sans oublier la pyjama party, le bal masqué, la promenade-performance romantique...

Bref, Seb a fait court, tout en s’excusant de faire long. Impossible de renouveler la prouesse sans risquer de vous perdre, vous retrouverez la centaine d’événements par date sur le site de Strasbourg mon amour.

Quand on aime, on ne compte pas

C’est ce qu’a dit Alain Fontanel, le premier adjoint au maire. Mais on a quand même appris que la Ville mettait la main à la poche à hauteur de 60.000 euros. Et 130.000 pour l’Eurométropole. Et que le budget total s’élevait à un demi-million d’euros. Mais Jean-Jacques Gsell a rappelé qu’au JT de samedi midi, TF1 avait parlé de l’événement « ce qui est une très bonne chose pour populariser cet opération ».



Parce que ce qui compte, c’est la médiatisation, d’ailleurs elle est meilleure d’année en année a précisé Robert Herrmann, le président de l’Eurométropole de Strasbourg. Les partenaires sont de plus en plus nombreux, 88 cette année, même nous on y est !


Strasbourg, pour toujours ?

Finalement, cette nouvelle opération a l’air bien partie. On peut même parier qu’on va flirter avec les 60.000 participants cette année. D’ailleurs ça marche si bien que d’autres villes veulent copier : Carpentras et Marseille (qui rime avec merveille ndlr). Ce qui a inspiré de nouvelles unions à nos GO : avec Lauterbourg ou Wissembourg. Eh oui, Wissembourg mon amour ça rime. Pas à grand-chose, mais ça rime.

A la fin de la conférence, le représentant des hôteliers a remercié la Ville pour les deux opérations « Strasbourg, capitale de Noël » et « Strasbourg mon amour », en lançant à Jean-Jacques Gsell : « on attend un troisième événement ». Comme les deux précédentes tombaient pendant les petites vacances, logiquement, ça laisse encore deux possibilités. Pâques d’abord. On pourrait appeler ça « Strasbourg sous cloche » ? Et la Toussaint. Mais ça à mon avis, c’est mort.

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