Une femme gendarme de 31 ans s'est donné la mort avec son arme de service, dans son logement de fonction, dans une caserne de Strasbourg. Son corps a été découvert par ses collègues à son domicile mardi 15 septembre.
Une gendarme de 31 ans s'est donné la mort avec son arme de service, à son domicile d'une caserne de la rue de Molsheim de Strasbourg. Son corps sans vie a été découvert par ses collègues eux-mêmes, venus vérifier pourquoi la militaire ne s'était pas rendue au travail le matin du mardi 15 septembre.
Cette militaire, originaire de Bretagne, avait pris ses fonction à Strasbourg, à la cellule renseignement du groupement de gendarmerie départementale du Bas-Rhin, le 1er août dernier. Une nouvelle affectation à sa demande après sept années à la brigade de Sainte-Marie-aux-Mines.
Un geste inexpliqué
Selon la cellule de communication de la gendarmerie du Bas-Rhin, rien ne laissait penser que la militaire pouvait en arriver à un tel acte. Qualifiée de "souriante, travailleuse et consciencieuse", elle avait participé la veille du drame à une soirée où rien dans son attitude n'avait pu laisser penser à cette issue dramatique. Elle n'avait pas non plus fait appel à la cellule de soutien psychologique de la gendarmerie, mobilisée depuis la découverte du drame pour soutenir ses collègues. La gendarmerie du Bas-Rhin compte environ 1.100 militaires.Une enquête a été ouverte, elle est confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Strasbourg.