Le meurtre à l'arme blanche d'Erwan Guignard à l'été 2020 à son domicile avait ému beaucoup de Strasbourgeois. Un homme de 54 ans, inconnu de la police, a été mis en examen vendredi 7 mai 2021 pour assassinat.
L'enquête fut longue et compliquée. Finalement, un homme de 54 ans a été interpellé le 5 mai 2021. Il a avoué l'homicide avec préméditation d'Erwan Guignard, dont le corps a été découvert le 1er juillet 2020. Après deux jours de garde à vue, le quinquagénaire a été mis en examen pour assassinat par le tribunal judiciaire de Strasbourg ce vendredi 7 mai 2021. Ses déclarations et un procès à venir permettront peut-être de comprendre les circonstances du meurtre.
Un Strasbourgeois apprécié de beaucoup
Erwan Guignard avait 48 ans. Il habitait rue des Bouchers, au centre-ville de Strasbourg, et travaillait dans une supérette non-loin de là. Il avait beaucoup d'amis et de connaissances, était connu de nombreux Strasbourgeois. Le 1er juillet 2020, il devait prendre son service à 13h. N'arrivant pas à le joindre, sa patronne et amie alerte les secours qui découvrent le quadragénaire baignant dans un bain de sang dans son salon. Il a été tué à l'arme blanche, de plusieurs coups de couteau. Aucune effraction de son domicile n'est constatée. Les enquêteurs relèvent l'ADN du meurtrier, mais il n'est fiché dans aucune banque de données, inconnu de la police. L'arme n'a pas été retrouvée.
Une enquête longue et minutieuse
Commence alors une longue enquête, menée notamment par l'identité judiciaire. La brigade criminelle de Strasbourg est au début épaulée par d'autres brigades du Bas-Rhin pour permettre d'entendre les nombreux amis et connaissances d'Erwan Guignard. Et c'est en recoupant les témoignages, et en suivant les déclarations des témoins et les indices, que les enquêteurs identifient plusieurs suspects, rapidement mis hors de cause. Les prélèvements ADN ne donnent rien. Jusqu'à ce qu'un nouveau suspect apparaisse. Le meurtrier présumé aurait agi pour des raisons sentimentales, un différend amoureux impliquant une troisième personne, peut-être de la jalousie.