Il fait partie de ces gens que tout le monde connait et qui s’investissent énormément pour leur commune. Gérard Meyer habite un petit village le long du Rhin où le dialecte est encore très présent. Il y a six ans, il a donc décidé d'écrire sur son village et sa langue.
Il n’y a pas une journée où Gérard Meyer ne se balade pas le long du Rhin. Habitant Mothern (Bas-Rhin) depuis toujours, il a grandi et vu évoluer le fleuve. "C’est drôle, mais depuis tout petit, on est attiré par le feu et l’eau. C’est normal quand on sait que Mothern était un grand village de bateliers." Cet Alsacien aime tant sa région et son village qu’il a décidé de leur consacrer des ouvrages. Récemment, il a publié un troisième livre. On y découvre des anecdotes sur l’Alsace et ses points de vue sur certains faits de société.
Il faut dire que durant sa vie, Gérard Meyer a été et est toujours très actif. Musique, carnaval, chorale, théâtre… Il a rencontré beaucoup de monde et a vu beaucoup de choses. C’est ainsi qu’il s’est mis
à l’écriture il y a six ans. Des textes en français et en alsacien. Son dialecte de Mothern est d’ailleurs au cœur de ses textes. "Pour moi, l’alsacien est une seconde peau. Cette langue est littéralement collée à moi."
Patrimoine et histoire ont également une place importante. C’est ainsi qu’il échange de temps à autre
avec Martin Deck, membre du cercle d'histoire qui s'occupe des permanences du musée de la Wacht de Mothern. Un musée consacré au Rhin, son histoire et ses légendes. Ce jour-là, Martin avait de drôles de coquillages à lui montrer. "Dans les profondeurs, il y a ces moules gigantesques. Elles ont été trouvées en 1780 et font 20-25 cm. Ce sont des moules d’eau douce. J’ai trouvé ces coquilles dans les tas de gravier. Une rareté."
Gérard est une sorte de témoin dont le travail est important et il a déjà plein d'idée pour de nouveaux textes. Qui sait, ces moules géantes en feront peut-être partie.