Selon un classement du Parisien-Aujourd'hui en France, le lycée Condorcet de Schoeneck, en Moselle, est le meilleur lycée du Grand Est !
Un signe de reconnaissance pour l'établissement.
Une belle distinction pour Condorcet
A Schoeneck, on peut légitimement être fiers : le lycée Condorcet vient de se voir distinguer, suite à un classement du Parisien-Aujourd'hui en France : il est classé meilleur lycée du Grand Est.Les élèves suivent régulièrement des cours magistraux, dans plusieurs matières, pour mieux se préparer à l'enseignement supérieur.
Dès la classe de seconde, les élèves sont invités à devenir des acteurs de leur vie scolaire : manière de les responsabiliser et de leur faire mieux appréhender l'après Bac et la poursuite des études.
Certains cours sont organisés en "amphis", comme à la Faculté, histoire de préparer les futurs étudiants aux conditions réelles du travail en Faculté.
Les livres ont également disparu, au profit d'ordinateurs, c'est l'enseignement 4.0.
Avec un taux de réussite au Bac de 96 %, et nombre de mentions, le lycée Condorcet affiche une belle santé.
Reportage de Christophe Gomond et Sébastien Rock
Qui était Jean-Antoine-Nicolas de CARITAT, marquis de CONDORCET
Né à Ribemont (Picardie), le 17 septembre 1743.Philosophe, mathématicien, encyclopédiste, il fut nommé à l’Académie des Sciences en 1769, à l'âge de vingt-six ans ; il en devint secrétaire perpétuel en 1773. Sa candidature à l'Académie française fut soutenue par Voltaire, mais Condorcet avait refusé d'écrire l'éloge du duc de La Vrillière, disant qu'il ne pouvait pas louer un homme qui avait scandaleusement abusé de la lettre de cachet ; cette indépendance lui valut l'inimitié du ministre Maurepas, et l'Académie lui fut fermée tant que vécut ce dernier.
D'Alembert, d'abord opposé à la candidature de Condorcet, se décida à la soutenir à la mort de Voltaire, et il redoubla d'ardeur en sa faveur quand Buffon lui opposa celle de Bailly. Condorcet fut élu par 16 voix contre 15 accordées à Bailly, grâce à une manœuvre de d'Alembert en remplacement de Bernard-Joseph Saurin le 10 janvier 1782 ; il fut reçu par le duc de Nivernais le 21 février 1782.
Il a laissé de nombreux écrits scientifiques et politiques, les éloges des membres de l'Académie des Sciences morts avant 1699, plus ceux de Buffon, Euler, d'Alembert, Franklin, Linné, Vaucanson, une Vie de Voltaire ; son ouvrage le plus important est l'Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain. Il répondit aux discours de réception de Choiseul-Gouffier et Bailly.
Député de Paris à l'Assemblée législative, il la présida en 1792 ; il se signala comme orateur et fut élu par sept départements à la Convention ; il vota avec les Girondins et fut mis en accusation le 3 octobre pour avoir combattu la constitution de 1793 ; il se cacha pendant huit mois chez une amie, puis, dans la crainte de l'exposer aux fureurs jacobines, il partit de chez elle ; arrêté à Bourg-la-Reine dans sa fuite, il s'empoisonna dans sa prison, le lendemain, le 28 mars 1794.
Source : http://www.academie-francaise.fr