Le chauffage au bois est responsable de plus de la moitié de la pollution de l'air aux particules fines. La filière bois s'organise pour redresser la barre.
Jusqu'à fin octobre 2018, les habitants de la vallée de la Thur Doller pourront bénéficier d'une subvention de 600 euros pour l'achat d'un nouveau poêle à bois, plus performant. Dans cette vallée, le seuil de pollution aux particules fines est régulièrement dépassé en hiver. Même constat dans l'Eurométropole de Strasbourg.
Début janvier 2019, la collectivité soutenue par l'Adème, va débloquer 1,5 million d'euros pour aider des habitants à s'équiper de chauffages au bois plus performants.
Car, quand on parle de particules fines, très nocives pour la respiration, c'est la combustion du bois qui est visée en premier ressort. Ce type de chauffage est responsable de 60% des émissions.
Une étude relayée par Atmo Grand Est révèle même que ce sont les dix premières minutes de combustion qui sont les plus nocives. D'où, l'enjeu des bonnes pratiques mises en place par les professionnels du bois de chauffage et toute la filière représentée au sein de Fibois.
Inverser le sens d'allumage du bois en mettant les grosses bûches en bas, utiliser du bois sec répondant au cahier des charges Alsace bois bûche, s'équiper d'un poêle performant, sont autant d'actions concrètes que la profession veut répandre.