On prend les mêmes et on recommence. Hier soir, les sulfureuses silhouettes de Dannemarie ont retrouvé une place de choix dans la commune. Après des vacances ... obligées.
L'histoire ne finira donc jamais.
La saga de l'été continue encore pour le plus grand plaisir des uns et l'agacement tangible des autres.
Après avoir été conspuées, jugées, dégradées, mises au vert contraintes et forcées ... voilà les silhouettes féminines de Dannemarie de retour chez elle.
(V. toute la saga en bas de l'article, on va pas vous refaire toute l'histoire hein, trop long).
Fini le maquis : les voilà désormais triomphantes, place de la 5e Division Blindée.
Avant de retrouver leur place d'origine, disséminées un peu partout dans la Ville.
Pas d'atteinte à la dignité
Car le Conseil d'Etat a tranché le 1er septembre.
Si « les panneaux incriminés peuvent être perçus par certains comme véhiculant, pris dans leur ensemble, des stéréotypes dévalorisants pour les femmes (…), ou pour quelques-uns d’entre eux, comme témoignant d’un goût douteux voire comme présentant un caractère suggestif inutilement provocateur », il n’y a pas d’atteinte grave au droit au respect de la dignité humaine.
Affaire à suivre : l'avocate des Effronté-e-s qui avaient lancé la procédure initiale auprès du tribunal administratif de Strasbourg compte bien déposer un recours au fond.
Les silhouettes ne resteront donc peut être pas longtemps en place .....