Selon un récent sondage, 57 % des jeunes européens pensent qu’ils sont exclus de la vie économique et sociale. Pourtant l'Europe a mis en place plusieurs programmes pour les aider à étudier, trouver du travail, et même voyager au sein de l'Union européenne.
 

Quel jeune ne connaît pas aujourd'hui le programme d'échange Erasmus ? Partir étudier  dans un autre pays européen avec une bourse qui peut aller jusqu'à 450 euros par mois, c'est devenu monnaie courante. Depuis sa création en 1987, 4.5 millions d'étudiants en ont bénéficié pour découvrir d'autres cultures et apprendre une autre langue.

Le programme, autrefois dédiée aux seuls étudiants des Universités, s'est depuis bien enrichi !  Erasmus +, nouvelle génération, s'adresse à présent aussi bien aux apprentis, aux stagiaires et aux professeurs. 
L'Europe a du doubler le budget qui s'élève à 15 milliards d'euros de 2014 à 2020.

D'autres pays extérieurs à l'Union européenne ont depuis rejoint le programme : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Serbie et la Turquie. 
 

Étudier c'est bien, trouver un emploi c'est mieux

Si Eramsus est très bénéfique pour les étudiants, il n'ouvre pas pour autant à coup sûr la porte d'un emploi. L'accès à l'emploi est devenu compliqué pour les jeunes, surtout s'il n'ont pas fait d'études. En 2013  en Europe, un sur quatre est au chômage. 

Face à la situation de l’emploi des jeunes européens, l’Union européenne a introduit la garantie pour la jeunesse. Elle a souhaité que chaque État se dote d’un plan d’action en faveur des jeunes, visant à leur proposer des solutions dans les quatre mois suivant leur sortie du système éducatif ou la perte de leur emploi.

 

En France, cela s'est traduit par l'école de la deuxième chance, et la garantie jeune. L'idée c'est de leur offrir un coaching personnalisé, suivi d'une expérience en entreprise. Avec en prime, une aide de 480 euros par mois pour les aider à se loger. 

Grâce la garantie pour la jeunesse, 2/3 des jeunes en Europe auraient réussi à trouver un boulot ou une formation. Un coup de pouce de 9 milliards d'euros de la part de l'Europe.
 

 Une expérience sociale à l'étranger encouragée. 

Pour les jeunes âgés de 17 à 30 ans, qui voudraient s'investir dans une action sociale ou humanitaire, en Europe, il y a le Service Volontaire Européen (SVE) et depuis 2018,  le corps européen de solidarité.
Les jeunes sont nourris, logés et reçoivent même une indemnisation tout au long de leur séjour (entre 2 mois et 12 mois) dans les pays de l’UE et les pays voisins.

Créé en 1996, le SVE a permis en 2016 à plus 100 000 jeunes volontaires de partir à l’étranger et de travailler dans l’humanitaire.

Enfin l'Europe finance aussi tout un tas d’actions culturelles, de projets de recherches et même une partie de leurs vacances. En 2018,  15.000 billets 'interrail' ont été offerts à des jeunes de 18 ans ! 


 
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