EN IMAGES. Astuce jardinage : comment réaliser une couche chaude écologique pour des semis précoces

Un tuto jardinage pour ravir ceux qui ont (trop) hâte de planter leurs semis. La couche chaude permet de cultiver plus tôt, de façon écologique et économique. Cette technique naturelle s'appuie sur la fermentation des matières organiques. Voici, en images, comment réaliser sa couche chaude.

Quand arrive l'heure des semis, on entend souvent parler de "couche chaude". Semer ses graines sur une couche chaude c'est les semer sur une sorte de matelas chauffant naturel. On le sait, les graines ont besoin de chaleur pour germer. Les jeunes pousses sont encore fragiles et la couche chaude les aide à se développer avant de pouvoir être plantées à l'extérieur. La couche chaude permet de compenser le manque d'une serre ou d'espace intérieur. C'est une façon économique et écologique de chauffer ses plantations entre janvier et mars. Mais alors comment faire sa couche chaude ?

Le principal matériau de la couche chaude, c'est le fumier. On choisit un fumier de cheval ou de vache, de préférence bio. L'important, c'est qu'il soit très chargé en matière organique.

Pour réaliser sa couche chaude, on récupère des carrés potagers et on les superpose. On en met deux ou trois. S'ils sont abîmés, on hésite pas à les renforcer en mettant des plaques métalliques. Il ne faut pas hésiter, car en les remplissant de fumier, ça met de la pression sur les côtés et il ne faudrait pas que ça casse.

Une fois que la caisse est bien renforcée, on vient bâcher le fond. Cela permet de bien isoler la couche chaude.

Une fois les carrés potagers bâchés, on les remplit de fumier, que l'on peut chercher chez l'agriculture du coin. On peut ajouter des écorces, des copeaux de bois aussi. Et on arrose. Le fait de le mouiller active la décomposition et donc la chaleur naturelle. À cœur, le fumier peut chauffer jusqu'à 60 degrés.

Pour éviter le contact entre les plaques de semis et le fumier, on ajoute une toile tissée. Grâce à cette toile, il n'y a pas d'échange d'acidité dû aux excréments et urines avec les semis. On ajoute enfin des petits arceaux et une bâche pour protéger sa couche chaude.

Il ne reste plus qu'à disposer ses plaques de semis dans la miniserre. On arrose bien le tout et on recouvre avec la bâche. L'idée est de pouvoir commencer ses semis et plantations beaucoup plus tôt et d'éviter le gel. 

Jean-Claude Schmitt était l'invité de Stamm & Co Bons Plans, son passage dans l'émission est à visionner ci-dessous : 

durée de la vidéo : 00h03mn52s

Comment réaliser sa couche chaude ? • ©France Télévisions

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