Gilbert Maréchal est parti avec sa roulotte et son four à tartes flambées sur les routes de France pour promouvoir l'alsacien

Il y a plus d'un an, Gilbert Maréchal a pris la décision, un peu  folle, de construire une roulotte pour partir sur les routes de France pour y faire la promotion de l’alsacien et des autres langues régionales. Il est parti, début mai, pour un périple de 5.000 kilomètres.

 

Il y a plus d'un an, Gilbert Maréchal a eu cette idée folle, de construire une roulotte pour partir sur les routes de France pour y faire la promotion de l’alsacien et des autres langues régionales. Depuis, il a construit de toute pièce cette habitation mobile à partir d’objets et de matériaux de récupération. Le voilà parti, pour un voyage de 5.000 kilomètres, sur les routes au volant de son tracteur. Et pour que l’aventure soit plus conviviale, il a attaché derrière sa roulotte, un four à tartes flambées.Quand nous avons rencontré Gilbert Maréchal pour la première fois, fin mars à Salmbach (Bas-Rhin), il était en plein préparatifs. Visserie, électricité, sanitaires ce touche-à-tout à construit sa roulotte pièce après pièce. "La porte d'entrée de la roulotte vient d'un ancien café. Quand il a fermé, je l'ai récupérée", des histoires comme celle-ci Gilbert en a des dizaines. Il a récupéré la majeure partie des pièces nécessaires à la construction de sa petite maison, son épouse Marguerite lui a même confectionné des rideaux. Seuls quelques éléments comme les panneaux solaires ont été achetés.

Après des mois de travaux, le départ ! Jeudi 2 mai, Gilbert, son épouse et leur chien ont quitté leur domicile. "C'est parti pour un tour de France à travers la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais, la Normandie puis je m'arrêterai en Bretagne. Ensuite j'irai à Bordeaux puis cap sur Bayonne", des étapes durant lesquels, Giles von Unteremwàld comme il se nomme sur sa page facebook, compte rencontrer des gens lors de soirées tartes flambées. Ils parleront, notamment, de nos langues régionales grâce à une longue chronologie que l'Alsacien a fixé de part et d'autre de sa roulotte. "L'alsacien est utile pour trouver un emploi. Il fait partie de notre culture, de nos traditions. Le perdre, c'est perdre notre identité. C'est pour cela que j'ai décidé de tout faire pour le faire vivre".

Un périple à suivre sur les réseaux sociaux. Gilbert y expose aussi tous ces pépins mécaniques liés à l'âge de son tracteur, un engin de 1956 pour lequel il a eu un mal fou à retrouver les pièces pour le remettre en état. On lui souhaite donc bon voyage et d'ores et déjà un bon retour, prévu mi-septembre pour ses 45 ans de mariage avec Marguerite.