Les volleyeuses mulhousiennes ont la chance d'accueillir la finale à quatre de la coupe de France dans leur Palais des sports les 2 et 3 mars : elles tenteront de remporter ce trophée pour la première fois de leur histoire face à Nantes, Paris Saint-Cloud et Saint-Raphaël.
Depuis 25 ans, l'ASPTT Mulhouse est au sommet du volley français. Ou juste en-dessous. Si souvent deuxièmes, derrière leurs rivales cannoises, longtemps inatteignables, au point que Magali Magail, la chef d'orchestre des succès mulhousiens, qualifient elle-même son équipe de "Poulidor du volley français".
Huit fois vice-championne de France, trois fois finaliste de la coupe de France, les titres glanés par l'ASPTT Mulhouse se résument à un sacre en championnat, enfin, en 2017, et une victoire en Supercoupe, qui oppose chaque année le vainqueur du championnat et celui de la coupe de France, en 2018. Insuffisant pour couronner une telle constance dans le gratin du volley français. "On manque de titres, c'est clair, concède Magali Magail. On a subi trop longtemps la loi de Cannes..."
Faire le doublé championnat-coupe, c'est notre objectif
Et si cela changeait en 2019? Jamais les Alsaciennes n'avaient autant dominé leur sujet que cette saison : elles n'ont perdu qu'un match de Ligue A en 18 journées et comptent 7 points d'avance sur leur poursuivante... Cannes, qu'elles ont étrillées 3 sets à 0 le 9 février dans leur Palais des sports de Mulhouse. "Nous avons pu compter sur le retour d'Athina Papafotiou, notre passeuse, et compter sur deux excellentes recrues américaines, analyse la coach Magali Magail. La mayonnaise a très bien pris..." "Nous avons une super équipe, avec une très bonne ambiance, renchérit la centrale ukrainienne Olga Trach, présente à Mulhouse depuis 2014. Faire le doublé, championnat-coupe de France, c'est notre objectif."
Mulhouse-Nantes en demi-finale
Car voilà les filles en Finale Four de la coupe de France, un rendez-vous à quatre sur un week-end, qui permettra à Mulhouse, Nantes, Paris ou Saint-Raphaël de soulever le trophée. Et il est organisé au Palais des Sports de Mulhouse, une chance de plus pour les postières de briller. "J'espère que ça va être le feu! se réjouit Léa Soldner, la jeune libéro alsacienne de 23 ans, formée à Kingersheim et pour qui jouer ces matchs à domicile, devant son public et sa famille, a donc une saveur particulière. Mais le stress ne doit pas prendre le dessus, j'essaye de ne pas trop y penser."Méfiance aussi dans le discours de Magali Magail, qui refuse net l'étiquette de favorites. "Il faut toujours faire attention aux matchs couperets. Tout peut se passer sur un match. Il ne faudra pas surjouer, juste jouer notre volley. Le public doit nous transcender, à nous d'y trouver la bonne énergie."
Les Mulhousiennes disputeront leur demi-finale samedi 2 mars à 20h, face à Nantes. Elles devront ensuite enchaîner le dimanche 3 mars avec, si tout s'est bien passé, une finale programmée à 18h.La petite finale, pour la 3e place, aura elle lieu à 15h. Il est encore possible de prendre place dans les gradins du Palais des sports, la billetterie, c'est par ici.