1998: meurtre et viol de Nicky Verstappen, jeune Néerlandais de 11 ans. Auteur introuvable. 2018: l’enquête est relancée grâce aux progrès des recherches ADN. La police recherche Jos Brech, 55 ans, supposément caché dans la forêt entourant Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin).
Gezocht: Jos Brech (55). Hij is toegevoegd aan de #NationaleOpsporingslijst na DNA-match in onderzoek #NickyVerstappen. Wie weet waar hij is? Kijk voor de uitgebreide informatie en het tipformulier op: https://t.co/9OkPk1hqVT pic.twitter.com/Pr4btLY2MS
— Politie Nederland (@Politie) 22 août 2018
L’affaire Nicky Verstappen
10 août 1998. Nicky Verstappen, un Néerlandais âgé de 11 ans participant à un camp à Brunssum (province néerlandaise du Limbourg), disparaît. Les organisateurs et les villageois(es) commencent à le rechercher, sans l’aide de la police qui n’intervient pas immédiatement.
11 août 1998. Des moyens plus conséquents sont mis en place le lendemain, cette fois avec le concours de la maréchaussée royale et de la police: hélicoptère, équipe cynophile… Le corps du garçon est retrouvé dans la soirée, à un kilomètre du camp, à Landgraaf (province du Limbourg également). Après examen de la dépouille, il apparaît qu’il y a eu viol.
1998-2018. Nombreuses fausses pistes. Le tueur en série pédophile Michel Fourniret est un temps suspecté.
Janvier 2018. La police néerlandaise annonce une collecte massive d’ADN sur la zone géographique où le corps a été retrouvé. L’action se fait sur la base du volontariat et concerne plus de 20.000 individus masculins ayant séjourné dans les environs à l’époque. L’ADN de l’auteur du crime a en effet été retrouvé sur le pyjama du garçon grâce aux progrès technologiques. Il reste maintenant à le faire correspondre, d’où cette collecte.
21 février 2018. Jos Brech, qui habitait à Simpelveld (toujours dans la province du Limbourg) à l’époque du crime, annonce à ses proches son départ en randonnée pour une durée de trois semaines. Le départ est censé avoir lieu d’une cabane située à proximité du sommet Tête du Violu (Sainte-Marie-aux-Mines, Haut-Rhin). Cette cabane est utilisée par les adeptes de la randonnée et de la survie en pleine nature, elle est surnommée Old Crow dans le milieu.
9 avril 2018. La famille de Jos Brech s’alarme de ne plus avoir de nouvelles et lance un avis de recherche. Il semble n’être jamais retourné à la cabane. Il devait pourtant y transiter avant de revenir à Simpelveld, où il devait rendre visite à sa mère malade: elle est décédée depuis.
22 août 2018. La police néerlandaise annonce une avancée capitale dans l’affaire: une correspondance a été établie entre l’ADN retrouvé sur le corps du garçon et l’ADN de Jos Bech. Cet ADN a été récupéré au domicile du suspect, à Veendam (province néerlandaise du Groningue), ainsi que chez ses proches. Il avait déménagé dans cette ville du nord des Pays-Bas après avoir quitté Simpelveld. Jos Bech a été suspecté car il n’avait pas participé à la collecte d’ADN annoncée en janvier. De plus, sa présence avait été remarquée (et notée) à proximité du lieu du crime à l’époque, sans qu’elle ne le rende pourtant suspect.
L’ADN de Jos Bech a également été retrouvé à Sainte-Marie-aux-Mines, dans une cabane en forêt. "Nous sommes persuadés que le suspect est parti se cacher [dans la forêt des Vosges]", a expliqué la section policière de la province néerlandaise du Limbourg. Le procureur de Colmar se refuse à tout commentaire, et renvoie vers la police néerlandaise. Si vous avez le moindre renseignement, vous pouvez contacter ce numéro (néerlandais): (+31) 7 93 45 98 76.