Haute-Marne : billets factices en circulation, les commerçants sont vigilants

La gendarmerie de la Haute-Marne a constaté que des faux billets de 10, 20, 50 euros sont utilisés dans le département. Un phénomène connu des commerçants qui investissent dans des détecteurs pour s'en protéger. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"La dernière fois, c'était il y a deux mois environ, raconte le gérant du Coccimarket de Rolampont. C'était un billet de 10 euros." Heureusement pour lui, ce commerçant haut-marnais avait investi courant 2019 dans un détecteur de faux billets. "Il faut faire attention, être vigilant. Il y a eu plusieurs cas ces derniers temps."

La gendarmerie de la Haute-Marne est d'ailleurs en train d'étudier l'ampleur du phénomène en attendant de potentielles plaintes de commerçants à ce sujet. 

"La banque nous a prévenus de cette recrudescence, explique la gérante du Jardiland à Langres. Dans toute ma carrière, et cela fait 20 ans que je suis installée, je n'ai été confrontée que deux fois à des faux, une fois il y a très longtemps et une fois en 2019."

Fin d'année dans ce magasin spécialisé dans la jardinerie, un billet factice de 100 euros a trompé leur vigilance malgré l'utilisation d'un stylo de détection. Depuis, chaque caisse est équipée d'un détecteur avec sept points de contrôle. 

 

L'Aube également concernée


Un tel phénomène peut dépasser les frontières de la Haute-Marne. Prévention avant tout. La gendarmerie de l'Aube appelle les commerçants à se montrer vigilants. 
 
Une précaution loin d'être inutile. À la boulangerie de Vendeuvre-sur-Barse dans l'Aube, le nouveau gérant a lui aussi été confronté à des faux et ce, dès sa première semaine de travail en juillet 2019. "Depuis, j'ai acheté un marqueur. Je pense que c'est disuasif."

Ce boulanger se souvient : "Un monsieur voulait payer avec un billet de 50 euros quand il a vu le marqueur, il a repris son billet et a payé avec de la monnaie." Un hasard ? Il n'en est pas certain mais depuis ce commerçant n'a plus été berné par de petites coupures factices.  
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité