Le projet du parc national Champagne-Bourgogne suscite encore de nombreuses interrogations
Le projet du parc national Champagne-Bourgogne suscite encore de nombreuses interrogations
Écrit par
LG avec Maxime Meyer
Publié le Mis à jour le
Ce tout nouveau parc national s’étend de Chaumont jusqu'au nord de Dijon. Le projet de ce parc suscite encore de nombreuses interrogations, notamment du coté des agriculteurs qui refusent les contraintes liés au périmètre.
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Au début du mois de mars, le gouvernement a publié l'arrêté de "prise en considération" du parc national des forêt feuillue de plaineChampagne-Bourgogne. Par ce document, il valide le projet de parc entre Haute-Marne et Côte d'Or. C'est une excellente nouvelle pour les porteurs du projet qui vont pouvoir maintenant avancer sur l'écriture de la charte. Pour les opposants, et les agriculteurs en particulier, les réticences sont toujours là. Ils refusent d'envisager de nouvelles contraintes liées au parc, avant le lancement de nouvelles négociations le 30 mars, le point sur la situation.
L'exploitation de Samuel Guenin se trouve dans la zone d'adhésion du parc national des forêts de Champagne et Bourgogne. Depuis des années, il se bat pour qu'aucune terre agricole ne soit incluse dans le cœur du parc. Sa crainte est de voir des réglementations supplémentaires. Déjà, depuis le début du mois de mars, les agriculteurs doivent demander une autorisation en préfecture afin d'effectuer certains travaux.
Les contraintes liées au parc national, Samuel en a entendu parler par des éleveurs de Lozère, dans le sud de la France. Ils lui ont raconté les réglementations qu'ils subissent dans le parc national des Cévennes. Des contraintes que l'éleveur refuse catégoriquement d'envisager pour son exploitation.
A une vingtaine de kilomètres de là, c'est sans appréhension que Pierre Denis envisage lui le futur parc national. Le militant de la Confédération paysanne y voit un levier économique idéal, et ses contraintes ne l'inquiètent pas. Pour lui, c'est LA chance que ce territoire ne reverra plus jamais passer. Des contraintes fantasmées, des peurs non justifiées, voilà ce que l'on dénonce aussi à la direction du parc national. Le directeur le promet, tout reste encore à écrire et négocier. L'arrêté de prise en considération du projet de parc devrait même permettre selon lui de lever certains doutes. Les discussions vont débuter sur la réglementation mais aussi sur la délimitation précise des cœurs du parc. Il l'affirme que certaines terres agricoles en seront naturellement exclues. Les promesses sont faites et l'invitation au dialogue est lancée mais la confiance elle a disparue. C'est le cas pour Samuel Guenin et des dizaines d'autres agriculteurs comme lui.
La préfète de Haute-Marne, coordonnatrice du projet de parc national, a invité les agriculteurs à la table des négociations le 30 mars prochain. Une nouvelle tentative pour fédérer enfin tous les acteurs du territoire autour de ce projet.
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