Le grand débat national est lancé ce mardi 15 janvier. A Saint-Dizier, en Haute-Marne, vivier toujours important du mouvement des gilets jaunes, élus et manifestants se disent prêts à participer mais ne croient pas trop que ce débat puisse changer la donne.
Un cahier de doléances a été mis à disposition du public vendredi dans le hall de la mairie de Saint-Dizier. Une première main tendue à ceux qui souhaitent entamer le dialogue avec l'état.
Demain, mardi 15 janvier, le grand débat national débutera dans tout le pays, et le maire de Saint-Dizier est prêt à jouer le jeu. " Nous, nous sommes le relais de la base. Il est normal que nous y participions".
Un débat à propos duquel les gilets jaunes restent beaucoup plus sceptiques. Pour eux, il ne répondra en rien à la détresse des personnes mobilisées sur les ronds-points depuis deux mois. " Qu'est-ce que vont donner les suites de ce débat, ça nous emmène où ?" disent-ils.
Samedi, ils étaient encore près d'un millier à défiler dans les rues de Saint-Dizier.
Les maires des grandes villes de Haute-Marne sont invités mercredi 16 janvier à la préfecture de Chaumont pour organiser ce grand débat national sur le territoire.