Il n'y aura pas de procès dans l'affaire de la petite Loana, battue à mort

La petite fille de 17 mois avait trouvé la mort dans la nuit du 26 au 27 décembre 2013 à l'Hôpital américain de Reims, après avoir été battue à mort. Le 29 août dernier, après plus de 3 ans d'instruction, la justice a prononcé un non-lieu dans cette affaire. Une pétition circule.

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En prononçant un non-lieu, la justice a considéré qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre les personnes suspectées, faute de charges suffisantes, dans l'affaire de la mort de la petite Loana, 17 mois, en décembre 2013.

A l'époque, la mère et son compagnon, originaires de Rethel dans les Ardennes, avaient été mis en examen peu après le décès du bébé, l'une pour non-assistance à personne en danger, l'autre pour violences volontaires ayant entraîné la mort.

Impossibilité de clarifier les faits


Mais d'après Sébastien Busy, l'avocat de la mère de Loana que nous avons contacté, il a été impossible, durant l'instruction, de déterminer les circonstances exactes de la mort de la fillette. "Beaucoup de personnes sont passées dans cet appartement (la nuit du drame), explique-t-il. Il est impossible de savoir qui a fait quoi dans ce dossier, personne ne se souvient de rien". Les principaux protagonistes étaient en effet sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants. "Ma cliente elle-même déplore ce non-lieu."

Pour le père et la famille de Loana, la procédure doit se poursuivre 


Romain Royaux, avocat de la famille et du père de Loana, nous confie quant à lui, que ses clients "regrettent cette décision, mais qu'[ils]n'ont pas été surpris. Le Ministère public avait demandé ce non-lieu dans ses réquisitions cet été, le juge d'instruction l'a suivi", explique-t-il.

En revanche, pour l'avocat, la procédure ne s'arrête pas là. "Le parquet ne fera pas appel, mais nous pouvons demander une nouvelle qualification de ces faits". L'objectif : obtenir une nouvelle instruction de l'affaire, qui ne porte ni sur la non-assistance à personne en danger, ni des violences volontaires ayant entraîné la mort.   

Ils comptent poursuivre également leur action au civil. 

Depuis l'annonce de ce non-lieu, une pétition en ligne circule. Elle a déjà recueilli plus de 6000 signatures
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