La Cour d'Appel de Reims a entendu les trois Ardennais dont l'extradition est demandée par la Belgique.
Reims-51 : Les trois hommes devant la justice
ls doivent être entendus dans la journée par un magistrat de la Cour d¿Appel de Reims. Il doit leur signifier leur détention jusqu¿à leur comparution devant la Chambre d¿Appel, et cela, dans les 5 jours. Cette Chambre d¿Appel décidera, ou non de leur transfert auprès de la justice Belge.
Il s'agit de ces trois hommes, (des gens du voyage) qui avaient fini par se constituer prisonniers après avoir été activement recherchés pour la mort d'un policier belge, percuté par une voiture à un barrage routier à Saint-Léger (Belgique), le 4 avril dernier.
Après s'être rendus dans le bureau de leur avocat à Charleville-Mézières le 10 avril, les trois hommes (Jean-Claude, Anthony, Davio) avaient été placés en garde à vue au SRPJ de Reims. Ils avaient été entendus une première fois mercredi 11 avril par un magistrat de la Cour d’Appel de Reims.
L'un d'entre eux a avoué être au volant de la voiture Clio lors de leur fuite.
Devant la Cour d’Appel de Reims ce lundi, les trois hommes ont accepté leur transfert auprès de la justice Belge
Rappel des faits
Ce groupe issu des Gens du Voyage était constitué de membres d’une même famille.
Une première opération menée par la police judiciaire de Reims avait eu lieu dans le quartier de
Une seconde avait également échouée lors d’un contrôle de gendarmerie.
Un nouveau contrôle de police et gendarmerie à Vouziers (08) avait permis de mettre la pression sur ces hommes .
A la suite de ce dernier contrôle, le procureur d'Arlon en Belgique Patricia Devaux, avait annoncé que les trois suspects "activement recherchés"s'étaient constitués prisonniers. "Il y avait déjà deux mandats d'arrêt européens établis. L'étau se resserrait donc sur la famille grâce à une très bonne collaboration entre les services belges et français", a dit Mme Devaux.
Selon Maître Ahmed Harir, ses clients se sont rendus à son cabinet pour avoir l'assurance que leurs droits seraient garantis. En état de choc ils affirmaient "n'avoir pas eu conscience d'avoir renversé quelqu'un" a expliqué Maitre Ahmed Harir, l'avocat des suspects. Ils n'ont appris que le lendemain dans la presse locale la mort du policier, a-t-il précisé.
Leur avocat avait conseillé à ses clients d'accepter leur extradition.Les trois hommes seront donc très prochainement transférés en Belgique. La date de leur extradition n'a pas encore été déterminée.