Le blé français souffre tandis que les récoltes américaines, ukrainiennes et russes atteindront des records.
Les récoltes de blé s'annoncent mauvaises pour le premier producteur européen. La France ne devrait récolter cette année que 37 millions de tonnes de blé tendre, soit une baisse de 10% par rapport à 2015. Il s'agit du type de blé que nous consommons chaque jour puisqu'utilisé pour les farines, notamment à pain.
Ces prévisions pessimistes sont avancées par les cabinets d'analystes. Le gouvernement les a confirmé à son tour le 12 juillet. Le ministère de l'Agriculture tempère en soulignant que la récolte retrouvera ainsi un niveau proche de la moyenne des cinq dernières années après un record en 2015.
Par rapport à la moyenne des récoltes de blé tendre entre 2011 et 2015, c'est en Champagne-Ardenne que les rendements devraient reculer le plus avec une baisse estimée à 11%. Viennent ensuite l'Ile-de-France (8%) et le Centre (7%) sur le podiums des régions les plus touchées.
Les cultures françaises ont souffert d'un excès d'eau, du manque de luminosité et du phénomène de verse, soit lorsque les tiges de blé se retrouvent couchées sur le sol par les pluies.
Les greniers à blé de Russie, d'Ukraine et des États-Unis s'apprêtent quant à eux à supplanter les premières prévisions, et même à atteindre des récoltes record.