Basir Ibrahimi, ancien interprête afghan pour l'armée française, n'a pas le droit de demander asile

Basir Ibrahimi, interprète afghan pour l'armée française entre 2011 et 2012, est menacé de mort dans son pays. En France, il est menacé d'expulsion. Ce 12 février, son avocate a demandé qu'on lui octroie le droit de faire une demande d'asile. Mais le tribunal a rejeté cette demande.

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A 30 ans, Basir Ibrahimi se trouve dans une position intenable. Dans son pays d'origine, l'Afghanistan, il est menacé de mort par les Talibans, pour avoir été interprète pour l'armée française entre 2011 et 2012. En France, le jeune homme est menacé d'expulsion. Et pourtant, Basir Ibrahimi a déjà lancé de nombreux recours. 

Ce lundi 12 février, devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, son avocate a demandé à la justice le droit, pour Basir Ibrahimi, de déposer une demande d'asile. Le simple fait de lancer cette procédure pourrait éviter à l'ancien collaborateur des forces françaises d'être expulsé. Mais 24 heures après cette audience, le tribunal a rejeté cette demande. Basir est donc toujours sous le coup de l'arrêté d'expulsion émis par la préfecture de la Marne en septembre dernier.

Un espoir subsiste néanmoins dans ce dédale administratif : Basir a fait une demande de protection fonctionnelle auprès du ministère des Armées, qui n'a pour le moment reçu aucune réponse. En tant qu'employeur de Basir, le Ministère lui doit légalement protection, selon son avocate.

Voir notre reportage : 

C'était une énième tentative pour Basir Ibrahimi. Interprète afghan pour l'armée française entre 2011 et 2012, il est menacé d'expulsion. Arrivé à Châlons-en-Champagne, il a ensuite vécu à Charleville-Mézières. Ce 12 février, asbent à l'audience, son avocate a demandé qu'on lui octroie le droit de faire une demande d'asile, grâce à quoi il ne serait plus menacé d'expulsion. Mais le tribunal a rejeté cette demande ce mardi 13 février. ©France 3 Champagne-Ardenne


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