Ce soir à minuit (28/02/2013), les 162 salariés de Grandeco n'auront plus le droit de travailler. C'est donc la fin du sursis octroyé par le tribunal de commerce de Châlons-en-Champagne : l'activité doit donc définitivement s'arrêter.
La semaine prochaine seront lancées les procédures de licenciements collectifs (lors d'un CCE extraordinaire). Pour autant, ce n'était pas jour de deuil aujourd'hui dans l'usine, mais le début de l'écriture d'une nouvelle page.
Aujourd'hui encore, 6 camions étaient chargés à l'usine Grandeco de Châlons-en-Champagne. Mais dès ce soir minuit, les transpalettes seront mis définitivement à l'arrêt. C'est donc le coeur gros que les salariés sont venus pour ce dernier jour de travail.
Cette semaine aura aussi servit à convaincre les clients que rien n'est terminé. Cette semaine aura permis de continuer à préparer les commandes et expédier les rouleaux.
Un nouveau Grandeco pourrait voir le jour ?
A 13h se tenait une Assemblé Générale afin d'exposer les modalités de la procédure de licenciement mais aussi les projets, porteurs d'espoir, et d'avenir, comme pour ce projet de reprise en SCOP. Un projet auquel adhèrent déjà de nombreux salariés. Un projet qui, selon experts, pourrait être viable.D'autre part, les salariés vont créer une association afin de garder un lien entre eux.
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Les 162 salariés font preuve d'une détermination et d'un courage exemplaire pour sauver leur entreprise, menant la lutte sur tous les fronts : social, politique, médiatique par l'intermédiaire de clips vidéo, sur un blog, et sur les réseaux sociaux : deux comptes Facebook Grantil Vivra (ex Grandeco), un compte twitter un compte google +.